jeudi 19 août 2010

Essai de la Suzuki M1800R

Mi-aôut, fin des vacances, une bonne heure de route de Grenoble à Dardilly. Arrivée à la conces' Moto Virus. Petit tour du "salon" et découverte de deux M1800R en expo : un bleu et un noir/bande orange !
Je pose mes fesses sur la bleu, histoire de voir la position de conduite. C'est nettement mieux que sur la Harley Davidson Muscle... Deux minutes et un vendeur me demande déjà si un essai m'intéresse, parce qu'il y a un noir sur le parking qui est là pour ça...
Moi : "OK pour un essai, ça me dit bien !"
Lui : "On y va..."
Remplissage des papiers... "Permis SVP..."
"Heuuuuu, bin merde, il est resté dans mon autre blouson ! Tant pis pour moi me dis-je, j'avais qu'à être moins con !!!"
"Pas de souci monsieur, une simple pièce d'identité suffira"
"OK, c'est sympa"



Et me voilà devant le monstre. Je n'en mène pas large, n'ayons pas peur de l'avouer. C'est que chevaucher un bazar pareil et ses 350 kilos, avec un moulin de 1800, le tout monté sur un gommard arrière de 240, ça fait pas rire quand tu sors d'une XJ6 de moto-école !!! Allez feu, c'est parti. Enfin, feu c'est un bien grand mot : je lâche l'embrayage très sagement en osant à peine effleurer la poignée de gaz... 50 mètres, premier rond-point... Pas si simple, mais bien moins pire que prévu. En fait, dès qu'elle roule, cette moto est un vélo. Un gros vélo, mais un vélo !

Je pars pour mon petit tour, les vitesses passent sans ciller, je ne roule qu'au couple à 2.500 tours, ça enroule tout seul. Première ligne droite hors agglo, rotation de la main droite : PUTAOWWWW, ça arrache le string ce bouzin. Plus loin, juste pour voir comment ça fait, je reste en quatrième et tire un peu le rapport. Oh, pas bien haut, mais à 5.000 tours, je baisse les yeux sur le compteur (sis sur le réservoir) et lis vite fait un petit 160 qui me calme illico !!!! Hop, cinquième, puis... puis rien, y'a pas de sixième. Quel boulet je fais !!

Je suis impressionné de la facilité à emmener ce gros paquebot, mais aussi par sa puissance, ou plutôt son couple monstrueux. On peut pencher dans les virages (ce sont des repose-pieds et non pas des platines habituelles de custom...), mais il ne faut pas être trop optimiste. Ça freine bien fort aussi, mais ne pas perdre de vue que l'arrière même s'il est un peu plus qu'un vague "ralentisseur", n'arrête pas la machine...

Retour vers la concession, avec une banane de débile sur le visage...
"Alors, ça pousse et c'est facile, pas vrai ?"
"Carrément ! Voilà une moto comme je les aime : pas banale, avec du caractère, une gueulee..."
"Je vous fais une offre commerciale par téléphone cet après-midi ?"
"Y'a qu'à, on verra bien..."
Ah, au fait : je suis aller chercher la mienne le lendemain !!!
Un grand merci et coup de chapeau pour son accueil et ses prestations à la concession Moto Virus de Dardilly (69). Deux photos du bestiau que j'ai essayé ce jour là :


 

2 commentaires:

  1. je viens d'acheter la mienne , le 20/12/2011

    wouhaaaaaaa ca decoiffe mais une machine facile a vivre, j'adore
    Alain

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  2. Si ce n'est pas déjà fait, je t'invite à nous rejoindre sur le forum dédié à cette machine (le lien est sur l'accueil du blog) pour en apprendre encore plus et échanger avec quelques bons fondus passionnés !

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