vendredi 30 décembre 2011

Du solo...

Depuis que l'escalade existe, le solo a toujours à la fois fasciné mais aussi dérangé. Il est toujours d'actualité et n'a pas changé d'image, même s'il est parfois devenu un argument "commercial"...

De Paul Preuss à Alex Honnold, en passant par Claudio Barbier ou Patrick Edlinger, le solo a toujours été la forme ultime de l'escalade, celle qui engage intégralement son auteur qui risque jusqu'à sa vie dans une ascension. Il est assez étonnant d'ailleurs que dans le monde actuel aseptisé qui est le nôtre et auquel l'escalade n'échappe pas, cette pratique totalement "border line" parvienne encore à garder une place.

Il reste néanmoins qu'il convient de se questionner sur deux points :

1 : tout d'abord l'apparente contradiction qu'il peut y avoir, pour les (rares) pratiquants de cette discipline, entre l'essence même du solo intégral et "l'usage", qui en est fait. Par définition, le solo intégral (sans aucun dispositif permettant de s'auto-assurer en cas de besoin) est une pratique qui confronte le grimpeur à une voie, à une difficulté mais surtout à lui-même. Pour en avoir un peu fait, je ne sais que trop que c'est normalement cet aspect en particulier qui est recherché. Il m'était par exemple impossible d'envisager une ascension de ce type si quelqu'un était présent sur la falaise en même temps. Radicalement égoïste (voire égotiste...), le solo intégral imposerait que la solitude soit totale pour que le "jeu" soit respecté. Mais depuis que les médias s'y intéressent, voire ne voient l'escalade que par ce prisme plus qu'étroit mais ô combien plus vendeur qu'une compétition sur un mur et des prises en plastique, le solo est devenu un argument commercial : pour les médias pour vendre leurs sujets, mais aussi pour les grimpeurs pour en tirer un profit, symbolique ou pécunier. De fait, le solo est certainement devenu l'acte de grimpe le plus médiatisé, le plus public et donc... le moins personnel !



mercredi 28 décembre 2011

Un peu de vacances sur le caillou et au soleil

En cette fin d'année, nous avons la chance de profiter d'un beau soleil pour les quelques jours de vacances que nous avons pris. Du coup, le Vercors est notre terrain de jeu...

Lundi, ce fut donc direction Coté court. Il faut dire que vu les précipitations et la neige tombés la semaine dernière, il fallait opter pour une falaise qui se fait bien cagnasser pour sécher le plus vite possible. Et bien même comme ça, il y avait quelques bonnes coulées, et même quelques voies infaisables. Mon projet du jour lui même, le 8a de "Anti social" s'avérait un peu mouillé, en particulier le pseudo bac final de la section du crux qui était lui carrément trempé. Têtu comme une mule, je m'y lançais quand même et malgré quelques essais et un peu de séchage au cours de la journée, la croix ne fut point de la partie.
Pour une fois, nous n'étions pas seuls à la falaise, deux autres cordées ayant choisi d'éliminer les excès du Réveillon et de Noël sur ces petites voies teigneuses à souhait.
Un ptit jeune dans le 7b+ en traversée de "Cayenne"
Delphine au départ du 7a+ d'échauffement
Un grimpeur dans la section finale de "L'été indien", 7c+/8a (selon la taille du grimpeur...)
Bilan de la journée : pas grand chose dans la besace, mais du bon temps au soleil en hiver et un rikiki qui a grimpé au moins autant que ses parents en leur montrant même tout l'art du crochet de pointe dans les écailles et des remontées de pied sous les oreilles !


Ayant bien apprécié ce petit intermède ensoleillé, c'est confiant que nous repartis avec le même objectif aujourd'hui. Malheureusement, une brume tenace dans la vallée de l'Isère semblait vouloir maintenir les secteurs de plaine dans la froidure (-2° à midi !!!). Du coup, nous avons opté pour une montée en "altitude", du côté de la bonne base que constitue Tina Dalle.
Bonne pioche, puisque le soleil y donne bien et plus longtemps qu'à Coté court (qui perd Râ vers 15h30 en ce moment) et que, malgré mes craintes, la plupart des voies y sont sèches. Cerise sur le gâteau, pas un chat à la falaise, ce qui nous change de nos derniers passages par ici !

Pas de gros exploits non plus aujourd'hui. Après l'échauffement réglementaire dans "Coulée douce", je monte dans "Never trust a hamac", une combi en 7c+ démarrant dans "Never trust a naked bus driver" pour zapper le départ très bloc de "Hamac". En poursuivant vers la droite au relais de "Hamac" et en rejoignant la fin du 8b de "Suzanna", on obtient "Méli mélomane", un très beau 8a malheureusement un peu mouillé et pas faisable ce jour...
Mézigue à l'attaque de "Never trust a hamac", 7c+
Tant pis, on se contentera de la version courte que Delphine réexpédie direct et que je re-rate une nouvelle fois... Pfff, quand ça veut pas... Pour finir, une session de gros blocages dans la première parie en 7c de "'Never trust..." fait bien l'affaire. En en interlude, junior se prend de passion pour une grande aventure d'une dizaine de mètres qu'il répètera au moins cinq ou six fois. Pour une fois qu'il se motive à grimper, on ne va pas le contrarier. Et le soleil était toujours là, alors on s'en est gavé... parce que ça ne va pas durer !
Rikiki fait faire une petite moulinette à son doudou lapin !
Et maman fait du volume dans le 7c+...


vendredi 23 décembre 2011

Mystère et boule de gomme...

Aujourd'hui, je vous dirai juste que nous sommes allés grimper quelques voies sur une jolie petite paroi gardoise... Pas de nom, pas de topo, pas de photos !
Les copains sudistes nous ont invités à venir découvrir un petit spot du Gard. Banco, le soleil nous manque après cette semaine passée dans le froid, la grisaille et la neige. Quant à cette falaise il s'agit d'une bien jolie baume truffée de patates et colonnes diverses, proposant du dévers plutôt sauvage, voire du presque plafond. Mais sur les côtés, il y a aussi du plus humain avec quelques voies plus classiques et pas moins intéressantes.

Bien drivés par nos hôtes, nous échauffons la mécanique tranquillement (enfin, presque) dans un 6c à la sortie un peu technico-tortillage de cul. Puis c'est au tour d'un magnifique 7b, bien déversant mais gavé de bonnes prises (trous, colos, réglettes...), de tomber finalement assez aisément. Par la suite, je fais une tentative dans un 8a+ magnifique, technique et dynamique à doigt en bas puis physique dans une longue traversée avec clogs de genoux divers. Pas moyen pour moi de faire ça dans la journée, je me replierai donc sur un beau 7b+ à gauche du spot, bien plus abordable. Quant à la miss, après cette même voie, elle repère un 8a+ voisin mais ne peut faire la croix pour cause d'essai pour le moins un peu trop vespéral... puisqu'on ne voit déjà presque plus rien depuis dix bonnes minutes !!!

Mais pourquoi donc autant de mystère autour de ce site ? C'est que, à notre retour au parking, nous sommes tombés sur l'équipeur du lieu, qui nous a signifié qu'il tentait de négocier un accord avec les propriétaires locaux afin de préserver l'accès à cette falaise. De fait, ne pas la fréquenter pendant un temps et ne surtout pas en parler serait un choix judicieux. Dont acte... Ce ne sont pas les sites au soleil et avec du beau caillou qui manquent dans le sud, on reviendra donc quand l'affaire sera réglée.

Bref, voilà un post totalement inutile qui n'informe sur rien... et ne polémique même pas sur les spots pseudo-secrets, pas vraiment interdits mais pas autorisés non plus, à ne grimper que si on fait partie d'un sérail, ou autres usages très locaux. Plus envie de me prendre la tête avec ça, on ira grimper ailleurs, en gardant juste en mémoire cette bien belle journée.

dimanche 18 décembre 2011

Cap au sud

Dicton du jour : "Quand l'alpe sous la neige se revêt de blanc, pour grimper en falaise dans le sud tu descends". Aussitôt dit, aussitôt fait... direction donc St Rémy de Provence !

Ce dimanche matin, réveil matutinal à 6h30. Il fait encore bien nuit, mais cela ne m'empêche pas de constater que la météo ne s'est pas plantée... et qu'il fait un temps de merde ! Des flocons sont même tombés en ville cette nuit. Bref, on n'est pas près de regrimper en falaise dans le coin. Nous avions planifié une descente dans le sud vers le Mont Gaussier, à deux pas de St Rémy de Provence, un plan plutôt bienvenu.
Départ à 9h30, dans une véritable bourrasque de neige qui baigne maintenant Grenoble. Sur l'autoroute vers Valence il y même, malgré les passages des saleuses, de la neige qui tient au sol. Mais parvenu dans la vallée du Rhône, le ciel s'éclaircit rapidement, virant de gris/blanc au grand bleu. C'est du tout bon pour nous. 2h15 après notre départ, nous voici rendus au parking de la falaise... laquelle est encore en bonne partie à l'ombre ! Bouducon, on a beau être dans le sud, à l'ombre et dans le vent, ça caille... Heureusement, le secteur qui nous concerne est lui déjà au soleil.
Les secteurs du bord de route du Mont Gaussier, la partie ensoleillée en haut à droite c'est là où on va !

dimanche 11 décembre 2011

Quartier d'hiver

Une fois de plus (ça devient une habitude, n'est-ce pas ?), c'est un changement de plan de dernière minute qui nous a guidé aujourd'hui. Nous avions prévu une petite virée vers le sud... mais un lever tardif, combiné à un coup de pompe général des membres de la famille, nous a conduit à nous cantonner raisonnablement à un spot vertaco. Vous me direz, il y a pire endroit pour passer un dimanche ! Direction donc Coté Court, pour un bon bain de soleil...

Coté Court, c'est vraiment le spot d'hiver par excellence : bien ensoleillé, abrité des petits vents mesquins qui peuvent vous glacer, il y a fait toujours bon même quand le froid s'installe sur l'alpe. Pour dire, on y a même déjà grimpé sans avoir l'onglée alors que le pied de falaise était chargé de 30 centimètres de neige !
Ce matin, au départ de Grenoble il ne fait "que" 6°C. Après le sale épisode pluvieux de cette semaine et le bon déluge que nous avons subi, je jugeais assez inopportun de tenter notre chance dans les secteurs de Pierrot Beach, plus propices aux résurgences rapides. Coté Court prenant bien le cagnard, je misais donc sur un meilleur état possible de la falaise, sans me faire pour autant d'illusions : sans doute devrions nous composer avec quelques coulées dans des voies et donc subir le choix des choses grimpables. Hé bien que nenni, après les quelques minutes d'approche descendante, je tombai le nez face à une falaise intégralement sèche ! Le top, bon choix...
La jolie barre de Coté Court, parfaitement sèche malgré la pluie subie cette semaine !

dimanche 27 novembre 2011

Pierrot Beach, ze come back !

Après quelques années de disette en termes de fréquentation de Choranche, essentiellement pour cause d'un pied de falaise peu propice à l'accueil d'un rikiki en bas âge, nous sommes enfin revenus aujourd'hui sur ce site surmajeur du Vercors. Bonne pioche !

En un peu plus de cinq ans, soit depuis que notre junior à vu le jour, nous ne sommes venus à Choranche qu'une seule fois... et ça date ! Ce matin, nous avons dû fuir la plaine grenobloise envahie d'un épais brouillard et dans l'espoir de trouver le soleil quelque part dans le Vercors. Au départ, nous étions partis pour Côté Court ou Rochefort-Samson. Mais à la vue de cette fichue couche de crasse persistante même dans la vallée de l'Isère, nous avons dû modifier nos plans en cours de route. Nous obliquons donc vers Pont en Royans, direction Choranche et la falaise de Pierrot Beach. J'ai en tête d'aller rendre visite au 8a+ de "Extreme Noise Terror", un oeuvre de l'inévitable Olivier K'nib Dutel. Arrivés au parking, nous pouvons crier victoire car nous somme passés au dessus de la couche de brouillard qui va peser sur la vallée encore un bon moment. Au dessus de nous se dresse cette monumentale barre de Choranche, toujours aussi massive et attirante.
La brume inonde la vallée de la Bourne...

samedi 26 novembre 2011

Harnais Black Diamond Ozone : test longue durée

Parmi les modèles de harnais typés pour la grimpe sportive, le Ozone de Black Diamond s'est installé dans le haut du panier depuis deux saisons. J'ai eu le loisir de le tester pendant plusieurs mois, voici mes impressions...

La gamme de harnais du fabricant américain Black Diamond est assez vaste et compte une majorité de modèles réglables et ajustables. Pour ma part, j'ai choisi de tester le modèle Ozone qui n'est pas inspiré, malgré son nouveau coloris vert bicolore plus flashy que le précédent orange, par un ex-boys band ! Non, à part ce coloris, c'est plutôt toute la rigueur de Black Diamond qui transparaît dans la conception et la réalisation de ce harnais résolument destiné aux purs falaisistes.

vendredi 25 novembre 2011

Essai du Quadro 350 D

Bon, hé bien c'est fait : j'ai moi aussi procéder à un essai de ce Quadro 350 D ! Après une longue discussion sur cet engin hier soir avec le revendeur grenoblois, je suis revenu ce matin pour faire l'essai. Voici en quelques lignes mes impressions...

Pour commencer, la prise en main est vraiment facile. C'est d'autant plus vrai pour un "pilote" qui, comme moi, connaît l'univers du tripode, mais il faut reconnaître que ce Quadro 350 D semble encore plus facile à appréhender que le MP3.
Pas besoin de gagner au casino pour rouler en Quadro... mais ça peut aider !

mercredi 23 novembre 2011

Un (St) Ange passe...

A tout, il faut une première fois... Aujourd'hui était donc notre première séance de grimpe au nouveau spot à la mode de Grenoble, j'ai nommé... St Ange !

Commençons donc par l'essentiel, la météo ! C'est dingue le beau temps que l'on a en ce moment : pas un nuage dans le ciel au réveil, une température même pas froide en journée, pas de vent... Que demande le peuple grimpeur ? Avec St Ange, le tableau est parfait : au soleil le matin pour s'échauffer/réchauffer quand la fraîcheur est encore de mise, puis ça passe à l'ombre vers 13h30, pour quand les énervés veulent bénéficier d'une bonne collante pour taper des essais dans les voies les plus ardues. Et ce n'est pas ce qui manque ici les voies dures !

N'ayant qu'assez peu de temps, nous avons pris le parti de n'aller que dans une voie. Échauffement donc dans la première longueur de "La petite voix d'Elka", un 6c+ où il faut déjà grimper technique et serrer quelques arquées si typiques, visiblement, de la falaise. Comme la suite a l'air plutôt sympa, avanti donc à la seconde montée pour aller repérer ce 8a au sujet duquel j'ai entendu tout et son contraire. Bref, cette suite est donc bien appétissante, avec un crux bien bloc juste sous le relais pour vous faire tomber après avoir quand même bien grimpé !

dimanche 13 novembre 2011

Changement d'orientation

Et voilà, une page se tourne définitivement dans la progression des saisons : fini d'aller se cacher à l'ombre des faces nord pour pouvoir grimper. Désormais, changement d'orientation et retour au soleil pour passer de belles journées sur nos falaises...

C'est bien sûr à Tina Dalle que nous avons fait un premier test/bain de soleil en cette belle journée fériée du vendredi 11 novembre. Désormais, les spots à l'ombre sont trop froids et ne sèchent plus leurs résurgences. On se reverra donc au printemps, voire pour certains à l'été prochain...
L'expérience preslienne s'étant avérée concluante, et sur l'insistance pesante de Junior, c'est donc à Rochefort-Samson que nous nous sommes rendus aujourd'hui.

Une bonne partie des falaises de Rochefort-Samson un site vaste et très varié

lundi 7 novembre 2011

13èmes Rencontres du cinéma de montagne de Grenoble

A Grenoble, on a vraiment beaucoup de chance ! Non seulement on a la montagne et la grimpe à portée de main permanente, mais en plus on a les annuelles Rencontres du cinéma de montagne... Rendez-vous la semaine prochaine, du 14 au 18 novembre.





Ca dure une semaine et c'est des soirées avec plein de films et d'animations vraiment sympas. C'est toujours l'ami Yves Exbrayat qui gère de main de maitre l'ensemble de l'organisation de ce qui est devenu cette grosse machine et c'est une histoire qui roule bien. Et en plus, c'est gratos !!! Je ne saurais que trop encourager ceux qui le peuvent à aller visiter le site www.cinema-montagne-grenoble.fr histoire de fureter dans le programme des soirées et y trouver celle(s) qui vous plaira(ont).

En attendant, régalez-vous d'avance avec le teaser...


dimanche 6 novembre 2011

Mini-chartrousine au pied levé...

Qui l'eût cru vu la météo de ces derniers jours ? Même pas moi ! Et oui, sur un petit coup de bol j'ai trouvé le temps d'un mini-roulage en cet après-midi dominical...

15 heures passées ce dimanche aprem. Petit coup de fil à l'ami Jérôme... il a déjà enfourché sa FJR avec sa passagère et est sur la route du col de Porte ! Petit arrangement par téléphone, ils m'attendent au Sappey le temps d'un café, je les rejoins vite fait et on improvisera la suite. Aussitôt dit, aussitôt fait ! Je propose de poursuivre notre mini-sortie par le col de Porte, St Pierre de Chartreuse puis St Laurent du Pont et retour en direction de Voiron. Feu flamme, ça convient à tout le monde et nous avons juste une bonne heure et demie de jour devant nous.



Découverte du Quadro 350 D

En ce samedi après-midi, alors que je zonais d'un conces moto à un autre, me voici de passage chez Suzuki. Et là, dans l'atelier, que vois-je trôner ? Un Quadro 350 D tout neuf !! 

Il est dans la configuration des modèles d'essai avec ses plastiques lisses tout moches qui seront changer sur les versions définitives, il est arrivé il y a deux jours ! Du coup, j'ai pu bien l'observer sous toutes les coutures pendant un bon moment et discuter longuement avec le chef d'atelier. On m'a proposé un essai immédiat, mais je n'avais ni l'équipement ni le temps de le faire, donc nous avons convenu que je repasserai un peu plus tard... On a quand même fait tourner le moulbif, j'ai pu m'asseoir dessus pour tester la position de conduite, regarder le compartiment sous la selle, les commodos, le TdB... Bref, un tour complet de la bestiole.

De prime abord, je dois concéder qu'il m'a bien plû ! Du côté du positif, je retiens : la position de conduite, la selle meilleure que sur le MP3, le son moteur pas dégueu, le look original et surtout ce train avant seulement mécanique et qui devrait donc être exempt de toutes les tares de celui du MP3 (RL défaillant, électronique, roulement conique pourri...).
Côté négatif, le TdB fait moins classieux que chez Piaggio ce qui est dommage car toutes les infos essentielles y sont. En fait, ce TdB est plus typé moto que scooter... De son côté le coffre sous la selle est bien plus exigu que sur le MP3. La pédale de frein au pied, si elle est mieux intégrée, gêne encore un peu. Pour la finition générale, impossible de se prononcer maintenant vu les plastiques non définitifs et les agencement approximatifs qu'ils engendrent.

Or donc, premières bonnes impressions, à confirmer ou pas par un essai dynamique très prochainement ! Désolé pour les photos un peu pourraves, mais l'Iphone en basse lumière intérieure, c'est très bof...

Pour toutes les infos sur ces curieuses machines à trois roues (Piaggio MP3 et Fuoco, Quadro 350 D...), je vous conseille d'aller parcourir le site www.sgt3r.com


jeudi 3 novembre 2011

La Drôme en topo...

Ca faisait bien longtemps que bon nombre de grimpeurs attendaient la sortie d'une nouvelle publication topographique des sites de la Drôme. Il faut dire qu'il s'agit d'un des départements les plus riches en matière de falaises, souvent de grande qualité, et qu'il n'existait rien qui compile les infos. Voilà qui est en train de changer !

Vendredi dernier, alors que je trainais mes guêtres du côté du Polygone de Valence pour voir quelques personnes sur l'étape de coupe du monde de Valence, je suis tombé sur l'ami Philippe Saury. Equipeur émérite depuis des décennies, il est également employé depuis deux ans par la FFME Drôme. Parmi ses missions, la mise en oeuvre d'une topographie synthétique des sites du département. Vaste programme quand on connait la richesse drômoise en la matière et son corollaire, la richesse des topos monosites !!!

Philippe était donc à Valence pour y présenter et vendre le premier opus (d'une série de trois volumes) des topos de la Drôme, celui-ci s'attachant à la zone provençale du département. Il présente déjà 13 sites dont un tiers sont totalement inédits. J'ai pu jeter un oeil à l'ouvrage, il semble de grande qualité, en particulier quant à la quantité et la finesse des informations délivrées autant sur les sites que sur les voies elles-mêmes. Un vrai travail à la Saury quoi... avec un souci du détail qui fait plaisir à voir ! Je vous recommande donc de vous procurer cet ouvrage, en attendant les deux tomes suivants qui arriveront dans les saisons à venir !

Toutes les infos sur le topo sont disponibles sur le site de la FFME Drôme


dimanche 30 octobre 2011

On dirait le sud...

Il s'est passé aujourd'hui une série de faits totalement incroyable aujourd'hui au Saussois, où nous sommes pour ce long week-end à rallonge de la Toussaint ! Moi-même, j'en suis encore sous le choc...

Il y a vraiment des jours pas comme les autres, Ce dimanche au Saussois en fut un. Et pourquoi donc ? Et bien en premier lieu parce que pouvoir grimper ici à la Toussaint n'est pas systématiquement gagné d'avance. Mais y grimper en ayant trop chaud même en short et torse nu, ça c'est encore autre chose. La première chose à laquelle j'ai pensé, au pied de la falaise c'est...


Et oui, même si l'ami Nino ne parle pas du même "sud", nous on se serait bien crû en Provence aujourd'hui ! Il faisait même presque trop chaud pour grimper... Dans les voies du Mur Moreau où nous avons grimpé quelques heures, il fallait serrer fort les prises un poil trop patinées pour être honnêtes !

dimanche 23 octobre 2011

Retour au soleil

Et voilà, désormais se rouvre la saison où l'on peut recommencer à fréquenter les falaises baignées de soleil toute la journée durant. Et c'est forcément à Tina Dalle que le bal se réouvre...

Junior ayant décidé de nous accompagner pour notre sortie de grimpe dominicale, pas question d'aller se mettre à l'ombre où il fait maintenant trop frais pour passer quelques heures sans plus s'activer qu'à jouer au pied de la falaise. Direction donc le Vercors tout de même, mais au soleil de Tina Dalle.
C'est la plus belle saison pour le Vercors, les arbres sont en pleine mutation de couleurs et les flancs des collines se parent de mille feux. Ocre, jaune, orange, rouge vif, les feuilles ne sont pas encore tombées et illuminent le paysage.

Nous sommes rejoints à la falaise par Mika et Sandrine qui viennent eux aussi se réchauffer au soleil après une séance de samedi passée dans la "fraîcheur" de la cascade d'Alloix (cétait pour la bonne cause, Sandrine y réussissant le 8a de "La spirale du vandale"). Ici, il fait effectivement très bon, voire même encore trop chaud ! Mais ne nous plaignons pas, c'est tellement agréable de retrouver ce lieu dans ces conditions...

jeudi 20 octobre 2011

Prospect angélique

Une falaise à moins d'une demi-heure de la maison et que je n'ai jamais ne serait-ce que visitée ? C'est possible ! Ca s'appelle St Ange et c'est le dernier spot à la mode pour les énervés du bassin grenoblois...

Cette barre perchée sur les contreforts est du Vercors n'est pas une réelle nouveauté. Il y avait des traces d'équipement bien antérieures à la poussée spitesque des dernières saisons. Néanmoins, c'est assez récemment que tout s'est accéléré, pour le bonheur des grimpeurs de haut niveau grenoblois en manque de projets de proximité à se mettre sous le chausson. Mission bien accomplie, on y trouve une trentaine de voies dont une bonne partie dans le 8 et les cadors locaux (Quentin Chastagnier, Mike Fuselier et d'autres...) y ont de quoi s'agacer encore un moment.

Histoire de vérifier les quelques infos glanées de ci de là sur le secteur, je m'y suis rendu vite fait. Une petite errance en me trompant de route, et me voici au parking, perdu en pleine cambrousse alors que j'ai quitté le centre-ville à peine plus de 20 minutes plus tôt. Tranquillité garantie. L'approche vers la falaise est courte (une dizaine de minutes), mais bien assez escarpée pour interdire l'accès avec notre junior. Au moins, cela confirme une info ! En chemin, je croise une jolie série de champignons...

mardi 18 octobre 2011

A l'assaut de la Forteresse

L'automne peut être une saison pénible pour le grimpeur : les spots à l'ombre commencent à devenir trop froids, voire ne sèchent plus après une grosse pluie et les falaises au soleil demeurent trop chaudes ! Le casse-tête est parfois insoluble. Heureusement, on trouve aussi des petits spots parfaits pour cette intersaison. C'est le cas de La Forteresse...

Mais qu'est-ce que c'est donc que ce site de La Forteresse ? Moins qu'un site, c'est en réalité un tout petit secteur situé sur la gauche du chemin qui conduit à la falaise de La Taupinière. Ce n'est pas une nouveauté, Nicolas Glée y a tracé les voies il y a plus de deux ans, mais nous n'y étions jamais allés. Il faut dire que l'exigüité de la vire suspendue d'où l'on assure n'autorise pas d'y emmener notre Junior ! C'est donc sans lui que nous avons enfin pu aller découvrir ce petit coin aussi tranquille que sympathique.

Vue complète du secteur de La Forteresse qui doit culminer à plus de 30 mètres de hauteur...

mercredi 28 septembre 2011

Seconde visite aux Allières

Comme il ne fait que rarement bon à rester sur un sentiment d'échec ou d'inachevé, nous avons décidé de refaire une tentative du côté de ce nouveau spot du Vercors nord. Et bien nous en a pris...

A notre précédente visite, on peut dire que nous avions pris une petite fessée dans les voies que nous avions essayées. Il faut dire que le caillou est quelque peu particulier, ne laisse pas place à l'approximation dans la technique et la pose des pieds et que les pas morpho sont légion.
Mais comme on est un peu tête de mule, il n'était pas question de demeurer sur une mauvaise impression acquise en une seule visite. Et comme il y a quand même quelques autres voies que les deux testées la fois dernière, une seconde session s'imposait.

Pour ma part, j'ai jeté mon dévolu sur "Passe et rapace" qui semblerait être proposée autour de 8a. Attaquer à vue à l'échauffement dans ce genre de voies met toujours un peu à l'heure ! Mais bon, l'équipement permet de remonter la voie sereinement... d'autant plus qu'une corde est déjà en place dans la ligne !!! Pour résumer cette voie, ça péchonne d'entrée, puis ça grimpe à l'ancienne en verrous dans une fissure-dièdre assez large, ça rétablit à l'agonie, puis ça masse les doigts dans une section bloc assez terrible et très pauvre en pieds avant de finir en gainage sur des inversées torrides. Vaste programme... qui n'est pas prêt d'être gagné ! Un second passage me permet néanmoins de caler quelques méthodes moins moisies qu'à la première montée.


mercredi 14 septembre 2011

Du nouveau aux Allières

Résolument, le nord Vercors s'est enrichi de quelques spots intéressants. Souvent petits par le nombre de voies, ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas les découvrir...

Après la Station Sévices et Anti-formaté, que nous avons découvert ce printemps, nous voici donc en route pour les Allières sur les conseils répétés de Nico Glée, "Schnappi" Chatagnon puis Vincent Meirieu. Qui dit les Allières pour un grimpeur local dit secteur d'initiation où bossent les BE du coin... Alors oui... mais non ! En fait, il s'agit d'un nouveau secteur avec juste quelques voies. Ici aussi, les apprentis accro ont fait des ravages en spitant le rocher à tort et travers. Heureusement, les quelques lignes de grimpe sont plutôt bien invidualisées... et Vincent m'avait bien tuyauté !

Un morceau de la nouvelle falaise des Allières

Sous les tropiques...

Les conditions de grimpe de cet été dans la région sont un peu particulières. En allant à La Taupinière, on s'est crû sous un climat tropical !

La météo estivale a été un peu chaotique, avec un mois de juillet catastrophique en terme de pluie. Du coup, certaines falaises pourtant bien adaptées à la grimpe en période de cagnard se révèle en fait être un peu piégeuses.
Malgré une chaleur tout à fait raisonnable de 25/27°, La Taupinière s'est montrée par exemple peu avenante lors de nos deux dernières visites. Le rocher y suinte toujours plus ou moins, certaines voies à colonnes n'ont même pas séché depuis le printemps et il y règne une moiteur qui pourrait faire coller le tournis à un hygromètre guyanais ! Il faut dire qu'avec un ensoleillement limité et des arbres qui confinent la falaise, ce n'est pas simple...
Comme d'habitude, l'approche est originale... mais cette fois ci plus humide !

mardi 30 août 2011

Test du harnais Arc'Teryx R 300

Il y a trois ans, j'avais eu le privilège d'avoir en test longue durée un des révolutionnaires harnais Arc'Teryx, le R 320. J'ai pu cet été faire l'essai de son évolution, le R 300...

Parmi les modèles de harnais légers mais polyvalents, le Arc’Teryx R 300 n'est plus le seul à offrir une grande finesse et certaines technologies, mais il parvient toujours à être aussi efficace que d'une qualité irréprochable

Sur le fond, le R 300 ne révolutionne en rien le R 320 dont il est le digne successeur. Je vous invite donc à aller lire le test du R 320 que j'avais rédigé en 2008 lors de sa sortie pour connaître tous les détails de ce modèle de harnais qui fut, en son temps pas si reculé, particulièrement novateur.
De fait, je vais ici plutôt évoquer les quelques différences notables qui font l'évolution de ce modèle tout en lui faisant conserver ses qualités fondamentales.

lundi 29 août 2011

Matériel d'escalade : quelques nouveautés pour 2012

Vu que je n'avais pas eu l'occasion de me rendre au salon allemand Outdoor, je me suis rattrapé en fouinant du côté de Sport Achat à Lyon, histoire d'y découvrir de visu les principales nouveautés matos de grimpe qui rempliront les boutiques en 2012...

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'effet crise se fait sentir... Les nouveautés sont rares, les fabricants et revendeurs sans doute un peu attentistes de voir ce que l'avenir nous réserve. Malgré tout, en furetant un peu, j'ai pu découvrir quelques belles choses sur les stands des marques présentes.

Climbing Technology Alpine Up
Après nous avoir proposé il y a deux ans le très bon Click Up pour l'assurage en falaise sur corde à simple, Climbing Tecnology récidive cette année avec le Alpine Up, un appareil beaucoup plus complet et polyvalent.
Il s'agit donc d'un assureur qui permet d'utiliser des cordes à simple et à double, de diamètres allant de 7,7 à 10,5 mm. Par ailleurs, le Alpine Up peut s'utiliser en mode autobloquant ou en mode frein pour l'assurage du leader (ce qui est essentiel pour l'assurage depuis un relais en paroi), tout comme il se met en mode plaquette pour assurer un ou deux seconds en grande voie, le tout avec une possibilité très facile de déblocage pour redonner du mou.
Bravo pour toutes ces possibilités, c'est encore mieux que le Mammut Smart Alpine. Par ailleurs, cela est réussi en maintenant un encombrement et un poids raisonnable (160 g). Et si on tenait là le vrai seul appareil qui peut vraiment TOUT faire ?

Plus d'infos et de détails sur le site de Climbing Technology

Le nouvel Alpine Up, un produit très prometteur...


La Sportiva Futura
Au milieu des années 80 La Sportiva avait sorti son fabuleux Kendo, l'un des tout premiers chaussons tige basse et très souple, pointu et taillé pour la haute performance. Ce modèle avait connu un énorme succès que sa déclinaison en tige mid et un peu plus rigide, alors déjà baptisée Futura, n'avait pas eu. Le Futura 2012 devrait connaître un succès bien plus grand du fait de la haute technologie dont il dispose. Schématiquement, prenez un chaussant de type chaussette et une fermeture comme sur la Solution, une semelle en gomme sans carre comme sur le Speedster, ajoutez une dose d'intercalaire sous la pointe pour un minimum de support en appui, un talon P3 pour la puissance, le maintien et un vieillissement sans déformation... et vous avez le nouveau Futura ! Rien que le look annonce la couleur, j'ai adoré. Vivement le test...

Le Sportiva Futura, une vraie belle nouveauté !

Millet Myo et Yalla
Parmi les rares nouveautés en matière de chaussons, j'ai remarqué ces deux nouveaux modèles Millet qui seront disponibles dès cet automne contrairement au reste de la production des marques concurrentes qui n'est généralement pas prête avant le printemps suivant, soit mars/avril 2012. Le Yalla (lacet) et le Myo (velcro) sont bâtis sur le même chaussant cambré et avec une pointe bien plongeante. Ladite pointe, malgré une asymétrie très prononcée, est taillée plutôt large pour un confort possible même pour les pieds forts. Les deux sont réalisés en microfibre pour un étirement et une déformation très limités, donc un maintien des performances dans la durée.



 Le Myo est doté de trois velcros opposés et présente une relative souplesse d'ensemble pour un maximum de sensations, sur le mode d'une ballerine, tout en ayant un bon maintien du pied et de la pointe grâce au système Stir Up.

Millet Myo
Pour sa part, le Yalla est équipée d'un intercalaire courant sur toute la longueur du chausson afin de lui conférer une rigidité accrue pour un grand support en poussée sur les plus petites prises qui permet de ne pas se flinguer les orteils dans les grandes longueurs sur réglettes. Son laçage descendant bas sur la pointe le destine aussi aux falaisistes exigeants.

Millet Yalla
Beal Diablo
Après avoir été l'instigateur de la corde ultrafine avec la Joker et ses 9,1 mm de diamètre, Beal lance cette année la Diablo, un concept réellement innovant. En réussissant à adapter son process Unicore (solidarisation de l'âme et de la gaine) tout en offrant une gaine très lisse, Beal propose une corde dont la souplesse et la fluidité sont à la hauteur des cordes les plus fines du marché, mais avec un diamètre de 10,2 mm ! C'est réellement étonnant et j'ai hâte de faire partie des quelques privilégiés qui pourront avoir l'une de ces cordes en test pour vous livrer mes impressions. En tout état de cause, Beal promet une corde qui conserve ses qualités de souplesse et de compacité, résiste mieux à l'abrasion, coulisse mieux dans les dégaines et "glisse" mieux sur le rocher. La fluidité est le maître-mot de cette nouveauté qui verra une déclinaison en 9,8 mm arriver au printemps prochain.
Toutes les infos sur le site dédié à cette nouveauté : www.diablo-revolution.com

Beal Diablo 10,2 mm
Mad Rock Trigger Wire
Les idées les plus simples sont souvent les meilleures ! Partant de ce principe, les Américains de Mad Rock nous propose un astucieux dispositifs permettant de maintenir le doigt d'un mousqueton ouvert. Cela a deux avantages :
- Soit faciliter l'introduction de la corde lors d'un clippage à l'extrême bout de bras
- Soit faciliter le clippage d'un point à la "canne à pèche" !
Bref, ça ne refait pas le monde, mais c'est bien pensé et bien réalisé, alors ça me plaît !

Simple mais efficace...

 Voilà pour l'essentiel. Il y a bien sûr quelques autres choses intéressantes à venir, dont l'étonnant mousqueton Black Diamond Magnetron (verrouillage automatique magnétique) que je devrais pouvoir tester cet automne. Je vous en dirai plus au fil des essais produits à venir dans les mois prochains...

Black Diamond Magnetron RockLock

jeudi 25 août 2011

La tournée des cols alpins

En cette bien belle journée de fin d'été, quoi de plus sympa que de s'offrir une belle virée sur nos belles routes alpines ? Mission accomplie... au delà des espérances !

Avec l'ami Jicé, cela faisait un bon moment que l'on s'était promis de faire une balade en bécane. Je lui avais honteusement posé un lapin pour une virée en Corse au mois de mai, alors ce coup ci je ne pouvais manquer le rendez-vous. Départ à 8 heures 30 ce matin de Biviers où je chope au vol le Jicé et sa BMW 12 GS. Ca c'est de la moto à virolo ! Pas de road book, on part et on verra bien où la route nous mène. On se fixe juste la première étape : direction le col de la Madeleine.

Salutation matinale à la barrière du St Eynard...

mardi 23 août 2011

De l'air !

De l'air, il y en a parfois entre les points des voies de Corrençon. Mais on comptait surtout en avoir un peu au pied de la falaise en cette petite séance matinale en altitude...

Cela faisait vraiment des lustres que nous n'avions pas posé nos chaussons sur le pourtant très beau calcaire de Corrençon. Il faut dire que, pour ma part, j'avais exécuté la quasi totalité des voies il  a déjà une bonne quinzaine d'années. depuis, de nouvelles lignes ont vu le jour, mais ce n'était pas le but de la visite du jour. Delphine voulait régler son compte à "Kaiko", un ex 8a à la ligne attirante, au caillou et à l'escalade variés. Et puis, monter à Corrençon nous permettrait de prendre un peu le frais en cette période caniculaire dans la vallée grenobloise...

Pour la partie frais, il faudra repasser ! A dix heures du matin, il fait déjà 26° alors que nous sommes pourtant à 1.400 mères... Pfff, c'est pas gagné. A peine arrivés au pied de la falaise que les premiers dards du soleil viennent lêcher la vire sur laquelle nous nous trouvons. Ici, la vue est toujours aussi magnifique.

Depuis le pied des voies au secteur des toits, superbe panorama vers la vallée de Corrençon

lundi 15 août 2011

Test du harnais Arc'Teryx S 220 LT

La gamme de harnais de la marque canadienne Arc'Teryx a été grandement remaniée. Avec le S 220 LT, les grimpeurs sportifs qui font la chasse au moindre gramme superflu vont être servis. Et, ce qui ne gâche rien, le confort demeure de bon niveau !

Il y quelques années, Arc'Teryx avait fait fort en proposant le R 320 : un harnais aux sangles ultra-plates, sans coutures apparentes, pour un confort, un encombrement et un poids au top de la catégorie. De même, la finition était en tous points remarquable. Pour preuve, quatre ans après, ce harnais me sert toujours (en alternance avec d'autres) et ne montrent pas signe d'usure.

Cette saison, Arc'Teryx a profondément revu sa gamme de harnais et son modèle le plus léger, destiné bien sûr aux grimpeurs sportifs et de haut niveau, gagne encore de précieux grammes sur la balance. Parfois, le mieux est l'ennemi du bien et gagner du poids aurait pu se faire au détriment de la fonctionnalité ou du confort. Point de cela chez Arc'Teryx qui met un point d'honneur à proposer des produits qui soient toujours au plus proche de la perfection. Certes, on en paie souvent le prix à la caisse du magasin, mais on est rarement déçu sur le long terme !

Sur le papier
Le S 220 LT est annoncé comme pesant 225 grammes en taille M. Cela le place à coup sûr parmi les modèles les plus légers du marché.
Bien sûr, il s'agit d'un modèle non réglable, mais il possède néanmoins un boucle automatique en serrage de ceinture.
Il possède deux porte-matériel d'assez grande taille, et une ceinture bénéficiant de la Warp Strength Technology pour un confort appréciable.
Les cuisses sont réalisées en une étonnante maille aérée (Vapor Mesh) à la fois rigide pour un bon support en suspension et souple pour bien s'adapter au tour de cuisse.

Jolis coloris flashy pour ce harnais

Bizarre cet été...

La saison pourrie, voilà un bien beau sujet de débat au troquet du coin... ou en falaise !

Départ en fin de matinée sous un ciel plombé et avec 20 petits degrés... étonnant pour un 15 août ! Destination Vercors pour un peu de grimpisme, mais où ? Tentative à la Taupinière, mais c'est super humide, glauque même. Changement de programme, quelques gouttes commencent à tomber sur le pare-brise alors que nous remontons vers Tina Dalle. Hé oui, Tina Dalle un 15 août, tout est possible ma bonne madame Michu...

Vue sur Presles... et une vilaine piste nouvellement tracée au pied des falaises !

samedi 13 août 2011

Archéologie au Saussois

Ce qu'il y a de bien au Saussois, c'est que certaines voies, pour ne pas dire certains secteurs complets, tombent encore plus en désuétude que le site en lui-même. Du coup, on redécouvre certaines "vieilleries"...

Il n'y aura pas eu beaucoup de grimpe durant la petite semaine que nous avons passée au Saussois. La dernière journée y ayant été ensoleillée, il nous a fallu choisir un secteur à l'ombre. Le choix idoine étant limité, c'est donc en face est du Canard que nous avons migré. Nous y avions déjà fait une incursion il y a quelques mois mais depuis, à cause d'une absence chronique de fréquentation, la végétation a déjà commencé à reprendre ses droits... au pied comme dans les voies !

Histoire de changer un peu, j'ai envoyé Delphine faire de l'archéologie en tâtant du 6b à l'ancienne dans "Détournement de majeurs", une ligne juste à gauche de "Francinou". Entre mousses et herbes à dégager, pitons à trouver, poussière et pas de bloc, nous voici bien échauffés ! La suite sera plus classique dans le 6c de "Francinou" puis le 7a+ toujours majeur de "Samba carioca".

Enfin, juste pour le fun et pour toucher à nouveau des prises historico-mythiques, il a fallu faire pèlerinage dans le 7c+ de "Chimpanzodrome", ré-enchainé comme qui rigole par madame...

Delphine dans LE croisé mythique de Chimpazodrome, 7c+

jeudi 11 août 2011

Découverte du Morvan

Etant en vacances en famille en Bourgogne, je me suis dit que ce serait bien de me faire une virée dans le Morvan dont j'entends tant causer depuis des lustres. De fait, Maman et Junior sont donc montés lundi en auto pendant que je faisais la route en VZR.

Mon parcours du jour, sans la partie depuis le Sausois...
Aujourd'hui, beau temps donc feu-flamme vers le sud et le parc régional du Morvan. Je pars de Merry sur Yonne où réside la grand-mère de Junior, histoire de rejoindre Vézelay, point de départ d'un itinéraire trouvé sur le Web grâce à un forum. Renseignement pris auprès de belle-maman, elle me confirme l'intérêt du tracé. Une impression couleur en A4 en poche en guise de road book spartiate, et zou me voilà parti...
Ca commence fort par de bien jolies forêts, tantôt de feuillus, tantôt de résineux... et des fougères partout. D'ailleurs, la fougère est vraiment la plante locale, j'en ai vu tout le long des presque 200 bornes du parcours !

Oooooh la belle ligne droite... et il y en a eu d'autres !

dimanche 7 août 2011

Retour dans le Briançonnais

Dans les destinations les plus agréables au cours de vacances estivales, il y a bien sûr le Briançonnais. Et comme nous n'étions pas passés par là depuis un moment, il était temps de réparer l'oubli !

A l'invitation d'amis possédant un chalet dans le village perché de Puy Aillaud, au dessus de Vallouise, nous ne pouvions décliner l'offre de passer deux ou trois belles journées dans la région du Briançonnais. Junior ayant décrété que le bloc c'est vachement mieux que la falaise, je me suis vu contraint de charger un volumineux crash pad dans le coffre de la voiture, en compagnie du reste, déjà conséquent, des bagages... Merci le break !

Nos deux premières après-midi seront donc occupées à faire du bloc à Ailefroide, nous déplaçant d'un secteur à un autre tels des débutants du genre que nous sommes, en particulier ici. Nous trouvons donc moult passages à faire, dans notre modeste niveau de bloqueurs, pendant que Junior se rue sur les moindres bouts de caillou et saute allègrement sur le pad.

Au secteur Réception d'Ailefroide...

Grimpe en Corse : granite à tous les étages !

Comme notre périple corse de l'an passé nous avait ravi, nous avons décidé de remettre le couvert cet été en visitant à nouveau l'Ile de Beauté...

La Corse, voilà bien une destination qui, si elle n'est pas des plus originales, demeure une valeur sûre. Partir là-bas en vacances avec des enfants vous garantir de voir de radieux sourires illuminer les visages de nos juniors. En passant de la mer à la montagne en très peu de temps et de kilomètres, on s'offre une variété de plaisirs touristiques et sportifs des plus vivifiants.

Malgré les apparences, "I'm happy" !!!
 Notre repérage en 2010 nous avait conduit dans l'inévitable vallée de la Restonica, près de Corte. Séjournant ici avec des amis et leurs enfants, nous avons pris de petits créneaux pour goûter à nouveau aux joies du granite bien sculpté des nombreuses falaises disséminées dans la vallée.

Delphine dans le dièdre de départ d'un somptueux 6a+ de la Restonica

Rencontre improbable au Saussois

Lors du week-end du 14 juillet, qui présentait un joli "viaduc" de plusieurs jours, nous étions montés en Bourgogne. Et nous avons eu droit au passage impromptu d'un visiteur inattendu !

Une nouvelle fois, les hasards sont l'assaisonnement de la vie. Pour preuve, notre dernier passage bourguignon au Saussois a été le théâtre d'une fort agréable surprise... Alors que nous séjournions en mode vacances, alternant balade le long du canal de l'Yonne et un peu de grimpe, un coup de fil matutinal me tira de la torpeur. Il s'agissait du sieur Ludo Pin ! Et hasard des dates et des lieux, le voici qui me demandait si, par hasard, nous ne trouvions pas au Saussois, vu que c'était sur sa route du jour. Pardi, trop heureux de voir l'ami, sa mie et sa progéniture, rendez-vous était pris pour le soir même !
Balade matinale au canal, avec les rochers du Saussois toujours en perspective

samedi 23 juillet 2011

Deux virées motos dans nos massifs...

Les Mapi's venant en vacances à deux rotations de poignées de chez moi, il n'était pas concevable que cela se fasse sans passer me rendre visite.

Épisode 1
Or donc jeudi, après un déjeuner un peu tardif, nous voici en selle en direction de la Chartreuse. Mr_Mapi est le seul à avoir conserver les valoches sur son RhinoFéroce de course (BMW K 1300 R), c'est donc à lui qu'échoit le transport des effets de pluie et de froid (pas pour moi, j'ai peur de rien et je pars donc light...). Mapi chevauche sa nouvelle fusée bleue (Yamaha FZ8 Fazer) , quant à moi je vais brûler le bitume avec mon fidèle motoculteur/chasse-neige...

Au programme, traversée intégrale du massif dans le sens sud-nord, puis retour par la vallée du Grésivaudan. Il a bien plu ce matin, toutes les zones de route à l'ombre ou sous les arbres sont bien humides, voire trempées. Un raison de plus pour rouler en mode cruising (lopette max diraient certains...), mais on s'en cague, on n'est pas pressé !
Le Sappey, Col de Porte, St Pierre de Chartreuse... hop hop hop comme qui rigole... jusqu'au col du Cucheron où une halte sur une pente malheureuse provoque la chute quasi simultanée de mes deux Mapi's avec leurs mobs, béquillées mais entrainées par leur poids vers la descente. Heureusement, les dégâts sont minimes... Merci les tampons de protection !

Reprise du périple : vallée des Entremonts, Col du Granier, Chapareillan et retour dans la vallée et ses monotones lignes droites... jusqu'à Grenoble.
A noter :
1 : c'est moi qui avait raison de partir light et confiant (malgré "quelques" nuages pas beaux, puisque pas une seul goutte sur la tronche !
2 : je suis parti tellement léger que je n'ai même pas pu faire une photo.
3 : demain on remet ça... ailleurs.

Épisode 2
Après notre sortie chartrousine d'hier, suivie d'une solide raclette et d'une bonne nuit réparatrice à la casa del Jim, nos Mapi's étaient tout fringants hier matin. J'avais programmé un itinéraire sympa et original, visiblement ça leur convient, alors gaaazzz.

La météo semble être avec nous et les routes sont sèches, pas comme hier... Direction donc le sud, vers Gap. L'objectif est de traverser le massif du Dévoluy, une zone superbe et sauvage où la foule ne se presse jamais. C'est à Corps que l'on quitte la nationale reliant Grenoble à Gap, avec déjà une belle vue sur le lac du Sautet.



mercredi 6 juillet 2011

Essai du Gilera GP 800

Depuis le temps que cela me tracassait de tester ce que pouvait bien donner un maxi scooter avec une architecture de moto et un gros bicylindre de 75 chevaux... C'est donc curieux que je prenais cet après-midi le guidon d'un Gilera GP 800, le plus gros et puissant scooter de la production de série !

Direction donc l'annexe de La Scooteria à la Bastille pour demander un essai du bel engin. Il s'agit d'un modèle 2010 d'occasion qui a un peu plus de 10.000 km, donc bien rôdé... Cela permettra de voir ce que cela a vraiment dans le sac cette baignoire ! Papier, caution, clé dans le contact... Je m'assois sur une selle étonnamment haut placé : je pose l'avant-pied à gauche et juste la pointe à droite ! Gaffe dans les manoeuvres, un déséquilibre pourrait vite mener à finir en vrac au sol.

Contact : ouch, joli son ! Bien que feutré, le bruit du gros bi de 839 cc est clairement déjà envoûtant... pour un scooter ! Je démarre prudemment et laisse un peu chauffer la bestiole avant de m'élancer dans la montée de Clémencières, une petite route montant bien en virolos, un bon test de puissance et d'agilité pour les bécanes. D'entrée de jeu, je suis surpris par la facilité de cette machine. Ca s'incline à l'envi, une fois sur l'angle c'est un rail et ça ne saucissonne pas. Malgré la pente  de cette route, les relances sont pour le moins vigoureuses et les dépassements se font "comme qui rigole" en une simple rotation de poignet. La puissance est bien là, certes pas à la hauteur d'une "vraie" moto, mais largement suffisante pour perdre son permis très très vite...