La tournée des cols alpins

En cette bien belle journée de fin d'été, quoi de plus sympa que de s'offrir une belle virée sur nos belles routes alpines ? Mission accomplie... au delà des espérances !

Avec l'ami Jicé, cela faisait un bon moment que l'on s'était promis de faire une balade en bécane. Je lui avais honteusement posé un lapin pour une virée en Corse au mois de mai, alors ce coup ci je ne pouvais manquer le rendez-vous. Départ à 8 heures 30 ce matin de Biviers où je chope au vol le Jicé et sa BMW 12 GS. Ca c'est de la moto à virolo ! Pas de road book, on part et on verra bien où la route nous mène. On se fixe juste la première étape : direction le col de la Madeleine.

Salutation matinale à la barrière du St Eynard...

Un coup d'autoroute rapide nous mène donc dans la vallée de la Tarentaise et La Léchère où nous prenons la route des altitudes où la température devient plus fraîche. Les premiers lacets s'enchaînent, les épingles sont parfois serrées mais on roule cool. C'est clair que le GS a l'avantage sur le VZR sur ce type de terrain. Et ce n'est que le début de ce constat... Première pause au col de la Madeleine, le temps de quelques photos de ce beau panorama et de boire un petit Coca bien frais.

Depuis le col de la Madeleine, on aperçoit le Mont-Blanc au fond

Trop beau ce coin...

Le premier de la série du jour !

Les deux bécanes au repos

Descente vers la Maurienne en passant par St François Longchamp, puis La Chambre, remontée vers St Jean et St Michel de Maurienne. Objectif : col du Télégraphe puis bien sûr le Galibier ! Sur cette route plus large, le VZR s'exprime mieux, il respire enfin. Mais dès que ça resserre dans les virages, je vois mon Jicé virevolter sur sa GS pendant que je "pioche" un peu... Halte obligatoire au Télégraphe pour une petite séance photo en compagnie d'une horde de motards et d'une autre horde... de cyclistes évidemment !

Courte pause au Télégraphe

Y'a des artistes quand même...

Vu qu'il est quand même pas loin de 13 heures, il est temps de penser à se remplir la panse. Malgré le gros boxon d'un salon de 4x4 qui monopolise la moitié de Valloire, nous trouvons un resto où nous attabler. Une bonne binch' bien fraîche, une pizza excellente et un petit dessert de derrière les fagots, voilà qui nous requinque parfaitement.

Miam miam !

Un peu de repos pour nos montures...

Bon, c'est pas tout ça, mais on n'est pas d'ici et y'a de la route qui nous attend. Feu flamme vers le fameux Galibier, que j'avais fait l'an passé mais dans le sens inverse. Jicé aussi l'a déjà fait plusieurs fois, mais surtout en vélo ! Ce garçon m'épuise rien qu'à me raconter toutes ses sorties vélo/VTT/course à pied. Quelle santé ! Pour ma part, je ne suis pas mécontent d'avoir 1800 cc pour me tracter vers le col.

La descente vers le col du Lautaret est enroulée sur un train de sénateur. Ni Jicé ni moi n'apprécions particulièrement les descentes d'ailleurs. Courte halte à La Grave pour faire le plein du panzer teuton et shooter une image de la reine Meije.

La Meije, aujourd'hui un peu prise dans la grisaille...

L'ami Jicé me propose alors un itinéraire surprise. Direction le col de Sarenne, par une petite route à chèvres farcie d'épingles si serrées que je dois les passer en première avec mon paquebot. Mais le jeu en vaut la chandelle, le cadre là-haut est incroyable. Quel luxe de pouvoir profiter de tels paysages et de cette quiétude dans un alpage perché à seulement quelques dizaines de kilomètres de la maison.

Panorama sur les sommets du massif des Ecrins : Meije, Râteau...

Vers le plateau d'Emparis, au fond les Aiguilles d'Arves

C'est par là qu'on est monté !

Passage par l'Alpe d'Huez et descente vers la vallée par les mondialement connus 21 virages que les cyclistes de tous poils gravissent dans l'effort et la douleur. Passé Bourg d'Oisans, nous sommes sur le chemin du retour. Mais voilà, le Jicé est un affamé, il veut encore des cols. Direction donc la Croix de Fer ! Nous passons donc par Allemont, le barrage de Grand Maison et de belles grandes courbes rapides nous mènent au col où nous prenons le temps de boire un petit coup, à la fraiche des 2.067 mètres d'altitude.

Les Aiguilles d'Arves, de plus près...

Pas possible de venir au col de la Croix de Fer sans passer rendre visite au col du Glandon tout juste voisin. Ca tombe bien, cela sera notre route de retour par la vallée de St Colomban des Villards.

Dernière halte au col du Glandon

Retour dans la vallée de la Maurienne par moult virolos qui s'enchaînent plutôt bien grâce à une route de qualité. Là, le temps presse pour rentrer à l'heure à la maison, alors ce sera autoroute à rythme germanique pour finir de décrasser les soupapes...

Des journées comme celle-là, on aime. Merci à Jicé pour cette belle journée et la découverte de jolis bouts de nos Alpes qui m'étaient, pour certains, inconnus.