samedi 8 août 2015

Plateau d'Emparis - col de Sarenne : bitume... et terre !

La rediffusion cette semaine d'un fort joli reportage sur le Dauphiné dans l'émission "Des racines et des ailes", avec un court passage sur le plateau d'Emparis, m'a donné envie de remonter là-haut. Je n'y ai pas mis les pieds depuis près de 20 ans alors que c'est l'un des plus beaux coins de la région. Petit souci : l'accès ne s'y fait que par des pistes ! Autant ça passe toujous sur quatre roues en voiture, autant sur deux roues montés en pneus pas du tout adaptés, ça peut être chaud selon l'état desdites pistes... Qu'à cela ne tienne, on verra bien ! 



Ne pouvant raisonnablement pas m'engager dans cette possible galère avec le K16 et ses 350 kg, c'est une nouvelle fois avec mon Intgra que je prends la route. Direction donc Bourg d'Oisans par la route de Briançon. Un effondrement du tunnel après le barrage du Chambon fait que la route sera fermée, mais pour ma part, ce ne sera pas gênant. Je remonte donc la vallée de la Romanche, puis la route jusqu'au barrage où je fais ma première halte car il fait déjà bien soif vu la chaleur ambiante.


Juste après le barrage, là exactement où la route est coupée, j'oblique à gauche vers la vallée des Ferrands. On y trouve quelques chouettes villages accrochés à flanc de montagne, dont le plus beau est sans conteste Besse en Oisans et ses maisons tout en pierres taillées. Pour ma part, je läche la route principale à Mizoën pour partir vers Emparis. La route serpent gentiment et offre déjà un autre point de vue sur le Chambon.


Rapidement, comme prévu, le bitume cède la place à la terre et aux cailloux. Le rythme en prend bien sûr un coup sévère, surtout que je n'ai ni la machine, ni les pneus ad hoc ! Pas grave, en y allant tranquillement, ça passe visiblement très bien. M'enfin, avec un bon trail et des pneus à tétines, ça serait plus zen... La montée par ce versant est assez longue, environ une bonne dizaine de kilomètres de piste en terre, mais les paysages fabuleux au fur et à mesure que l'on monte valent bien que l'on fasse cet "effort" ! On en prend plein les yeux et chaque virage découvre un nouveau point de vue incroyable jusqu'à arriver au plateau d'Emparis lui même, un coin sauvage comme en en trouve peu...


Je profite quelques instants de la relative fraîcheur qu'offre la moyenne altitude du lieu. Pas mal de randonneurs sont là aussi et tous ont sur le visage le sourire de celui qui est émerveillé. Il y a de quoi, je vous l'assure. Mais maintenant, fini la rigolade : je suis monté, sans trop de problèmes, mais comment cela va-t-il se passer dans la descente ? J'ai prévu de descendre par la piste qui ramène sur Besse, car c'est plus court. mais comment est la piste ? Un couple en break Skoda 4x4 me rassure partiellement en me disant que la piste est en meilleur état que par là où je suis arrivé. Tant mieux... Les paysages de cette partie sont largement aussi dingues que côté Mizoën ! Vraiment, c'est un truc à ne pas rater...


Parvenu finalement sans encombre à Besse en Oisans, je m'aperçois qu'il n'est pas très tard. Pourquoi ne pas profiter d'être ici pour monter au col de Sarenne ? Je garde un bon souvenir de cette petite route étroite et très viroleuse qui y conduit depuis Clavans. Allez, feu... Pas de regret, je me régale jusqu'au dit col où le panorama n'est, encore une fois, pas pourri.


Il reste encore à rallier l'Alpe d'Huez, puis descendre par les célèbres 21 lacets jusqu'à Bourg d'Oisans. J'avais prévu de continuer par la très vertigineuse route de Villard Notre Dame, mais le temps virant à l'orage m'en dissuade. Ca sera pour une autre fois...

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