Avec une moto enfin débridée et une journée de beau temps juste avant de mettre les voiles vers la Corse pour quelques jours de vacances, il était difficile de résister à l'appel du bitume. Dont acte, direction la montagne...
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En montant au Lautaret, avec la Meije et le Râteau en toile de fond |
Le départ est tardif, à 13h30. Pas de quoi envisager quelque chose de trop long, mais qui sait ? Je pars donc par la vallée de la Romanche en direction du col du Lautaret. J'y trouve rapidement un couple en BMW K13R qui roule bien et en profite donc pour lui emboîter la roue, jusqu'au Freney d'Oisans où nos routes se séparent. Je poursuis donc seul (ou presque) jusqu'au Lautaret où le panorama sur le massif des Cerces est toujours aussi époustouflant...
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Panoramique sur les Cerces depuis le col du Lautaret |
Dans la descente vers Briançon, c'est un couple d'Italiens sur un Integra 750 tout équipé pour le voyage que je suis tranquillou.
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Briançon et ses fortifications |
Je décide donc de poursuivre mon chemin vers l'Italie en passant par le col de Montgenèvre. Passé ce col, la température monte étonnamment au point d'atteindre plus de 30° quand j'atteins Susa alors qu'il faisait presque 10° de moins à Briançon !
Si je suis venu jusque là, c'est avec une idée derrière le casque : monter au col du Mont Cenis, que je ne connais pas ! Je ne sera pas déçu, d'autant qu'un groupe de motards belges me précède et m'ouvre la route de la meilleure des manières ! La route est superbe et le paysage complètement dément dès lors qu'on parvient à la hauteur du lac. À faire absolument !
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Dans la montée au Mont Cenis, versant italien |
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Le lac du Mont Cenis |
Ici, la température a fortement chuté et le vent est assez violent, alors je ne m'attarde pas pour redescendre côté Maurienne. Je file plein gaz vers le bas de la vallée, histoire d'avoir le temps de rentrer en passant par le col du Glandon plutôt que le Grésivaudan. Cette montée au Glandon versant savoyard est vraiment l'une des plus belles de la région, toujours un régal à rouler... et encore plus quand on a deux bons ouvreurs (encore !) qui mettent les watts bien comme il faut alors que la route vous est offerte à vous seuls !
Juste après le Glandon, mes ouvreurs me lâchent en partant à gauche vers la Croix de Fer. Pas grave, 100 m plus loin dans la descente vers Allemont, un groupe de quatre Allemands en BMW (un K13S, un 12 GS, un 12 GSA et une R1200S) sont là pour me servir une fois de plus de poissons-pilotes. On n'a vraiment pas molli dans cette descente, ce fut un régal.
Retour maison par la vallée de la Romanche, pile poil pour l'heure de l'apéro, avec 375 km de plus au compteur. Joli viron pour un après-midi à l'improviste !
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