Il me fallait laisser mon VZR en révision après (déjà) plus de 6.000 km parcourus. Mon concessionnaire étant sympathique, il me prête pour la journée une motocyclette, au dernier moment et à l'improviste puisque que j'avais totalement omis de lui en faire la demande...
Me voici donc juché sur une Suzuki Gladius ! Je ne vous ferai pas l'affront de vous poster une image de ma monture du jour, celle-ci étant encore équipée de son attirail de protection type moto-école. Cela renforce mon impression de revenir un an en arrière à mes cours de plateau ! En échange, une image glanée sur le Web...
Mais, c'est que c'est tout petit cette mobylette, ça ne pèse rien, le guidon est étroit... Contact, démarreur : bin, il est où le bruit du twin ? Le moins que l'on puisse dire, c'est que le son est "feutré"... Je comprends d'emblée les possesseurs de cette machine qui font le choix d'une ligne un peu plus "baroufisante". Allez, première et gaz. J'avais oublié comme ces "petits" roadsters d'environ 600 cc tirent des rapports assez courts. Je monte les six rapports en ville, là où je suis en 4, voire 3 avec le VZR. En revanche, très agréable surprise sur la souplesse de ce bicylindre qui ne cogne pas et reprend tranquillement à bas régime. De la ville, un poil de route et au bout de seulement quelques minutes au guidon, j'ai l'impression d'avoir toujours roulé dessus. La prise en mains est évidente et facile. L'envie de jouer avec aussi, de tirer sur les rapports en montant haut dans les tours, là où ça commence "à se passer". Je sens cette machine joueuse, très agile et c'est un régal en ville de se faufiler comme avec un 125. Rapidement, la confiance s'installe et je me remets à prendre des angles inconnus depuis que je roule avec mon brélon. C'est amusant et grisant...
La Gladius est une bonne machine pour s'amuser et mettre un peu d'angle dans les virolos ! |
Retour chez Suzuki et reprise appréciée sur mon brélon à moi. Boudiou qu'il est lourd en comparaison. Fini la rigolade, la concentration de chaque instant doit être de rigueur en particulier dans les manoeuvres à très basse vitesse. Là où je virevoltais avec la Gladius, je pioche avec le VZR. Mais par contre, quel bonheur de refaire du bruit, percevoir jusque dans les dents les coups de boutoir des énormes gamelles et sentir cette énorme poussée dès la moindre rotation de la main droite.
Cet essai de la Gladius m'a convaincu de plusieurs choses :
- cette "petite" moto est sacrément sympa, d'autant plus en regard de son tarif imbattable. Chapeau Suzuki !
- pour qui parcours assidûment de l'urbain, ce genre de machines se gère aussi bien qu'un gros scooter
- j'ai bien fait de ne pas acheter un roadster, parce que c'est trop facile/tentant de toujours tartiner...
- les machines de cette cylindrée sont parfaites pour quasiment tout faire et largement suffisantes pour beaucoup s'amuser
Le bloc compteur de la Gladius, avec un agréable indicateur de rapport engagé ! |
Les +
* Moteur sympa, souple en ville et qui prend des tours dès qu'on sort.
* Ensemble des commandes (embrayage, freins, boîte) douces et agréables
* Poids, maniabilité
* Indicateur de rapport engagé au TdB
* Prix canon
Les -
* Incite à tirer dedans pour la faire avancer
* Selle inconfortable
* Bruit très bof...
* Pas de jauge à essence
En tous cas, au tarif promo de 5.800 euros pour un modèle neuf, il n'y a pas photo que cette Gladius en donne largement pour son argent en état une moto facile et apte à vous emmener aussi prestement en balade qu'au boulot tous les jours.
Merci à la concession Moto Labo pour le prêt de cette moto...
Vive le bi-cylindre pour les petites sensations...
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