Il y a plusieurs raisons qui peuvent pousser à choisir la version GT à la Sport du scooter 650 de BMW. D'abord, celle bien sûr du confort à bord. Tout comme sur le Sport, on est gâté sur ce point : selle très large et bien rembourrée, chauffante qui plus est pour le pilote comme pour le passager, bulle à réglage en hauteur électrique, poignées chauffantes, place à bord gigantesque... On se sent tout de suite bien sur cet engin.
Les aspects pratiques sont également au rendez-vous, et c'est bien ce qu'on demande aussi à un gros scooter : de la place sous la selle, il y en a à revendre. Deux grands vide-poches à l'avant pour compléter l'emport, c'est du tout bon. On pourra sans doute se passer de top case...
Même jambes complètement tendues, j'ai du mal à appuyer les pieds vraiment à plat sur l'avant ! On ne manque pas de place à bord... |
Le tableau de bord est complet et plutôt esthétique, la lisibilité des informations y est très correcte.
Le nouveau pot d'échappement double sortie est bien plus esthétique que l'ancien est distille un son plus agréable aussi.
Tout ça c'est bien joli, mais un tel engin est fait pour rouler... et éventuellement longtemps ! Alors en route...
La première caractéristique de ce C 650 GT, c'est son moteur. C'est, hormis le gros 839 de l'Aprilia SRV, le plus puissant des maxi-scooters. Autant le dire d'emblée, les 60 chevaux ne peinent pas à bien emmener l'équipage. loin de là même, ce peut être assez dynamique (pour un scooter, ne comparons pas à une moto...). Mais ce gros bicylindre m'a encore étonné par son caractère. Je l'ai trouvé presqu'hargneux, en tous cas caractériel et "plein de grumeaux". Il est aussi assez bruyant. Pour un peu, il me rappelle le carafon du monocylindre de mon ex Aprilia Sprint 500 ! En soi, ce n'est pas forcément désagréable et colle assez bien avec la version Sport, mais je trouve personnellement cela assez peu en phase avec l'idée que je me fais d'un GT. Même avec quelques petits poneys de moins, je préfère de loin l'onctuosité du bicylindre Suzuki du gros Burgman, par exemple. Question de goût, sans doute.
La protection du pilote est elle parfaite, avec une bulle réglable électriquement (mais d'une lenteur désespérante), ainsi qu'un tablier large et revenant sur l'arrière pour une efficacité accrue au niveau des jambes. Subtile attention, de petits déflecteurs mobiles sous la bulle permettent ou non d'alimenter un flux d'air sur le buste du pilote.
Le carénage revient bien sur l'arrière pour assurer la protection des jambes |
Le système de déflecteurs mobiles pour envoyer (ou pas !) de l'air sur le buste du pilote |
Le feu de jour à leds donne une bonne visibilité et la signature BMW |
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