mercredi 27 avril 2011

Une dernière pour la route...

On pensait avoir fait le tour des possibilités des nouveautés au Saussois... mais on se trompait !

Profitant du beau temps qui s'obstinait à profiter à la Bourgogne, nous avons vite fait un tour au Saussois avant de prendre le chemin du retour vers notre Cuvette grenobloise. Objet de la visite : découvrir les quatre nouvelles voies ouvertes récemment par Pascal Camus (et inspirées par l'incontournable Thierry Fagard), à l'extrême gauche du secteur du mur Moreau.

Le mur Moreau, un beau morceau du Saussois !

mardi 26 avril 2011

Pakopark !

Drôle de titre pour cette brève ? Un peu, mais ce n'est qu'un néologisme pour un Pâques au Parc plus en phase avec la réalité. On s'amuse avec les mots comme on peut...


Il fût une époque pas si lointaine (et bénie ?) où il ne fallait guère compter, un week-end de Pâques, trouver une place de parking au pied des rochers du Saussois et encore moins aux petits voisins du Parc. Cet âge d'or est bien révolu... preuve ce week-end où les deux étaient quasi aussi déserts que Gobi ! Dommage pour la maigre économie locale, tant mieux pour les grimpeurs en mal de tranquillité qui trouvent là maintenant un terrain de jeu vaste et libre. Nous en sommes et furent donc comblés...

Les rochers du Parc, dressés en pleine campagne verdoyante

samedi 23 avril 2011

Petite séance vespérale au Saussois

Fuyant une météo incertaine sur la partie sud du pays, c'est une nouvelle fois au Saussois que nous sommes posés pour une week end à rallonge. Bonne pioche !


Après un parcours routier un peu chaotique pour cause de départ tardif de Grenoble mais surtout de hordes de Parisiens rentrant dans leurs pénates, c'est avec un plaisir certain que nous sommes arrivés au Saussois sous un soleil radieux alors que nous avions quitté les Alpes sous un ciel plus que mitigé et même quelques gouttes.

Une petite pause en guise de récupération et zou, direction les falaises pour une micro-séance de grimpe pendant que Junior va faire son traditionnel tour de vélo le long du canal, avec sa grand-mère. En revanche, pas trop le choix dans les secteurs, il fait tellement chaud au soleil que les faces ombragées s'imposent. Quelle meilleure occasion de retourner dans la face est derrière le Canard ? C'est d'autant plus vrai que les incontournables Thierry, Rico et Pascal se sont livrés à un excellent travail de rééquipement des voies et surtout de nettoyage du pied de falaise, envahi au fil des ans pas une végétation d'autant plus luxuriante que le secteur était peu fréquenté.

La vue depuis là-haut est toujours aussi sympathique, tout comme les voies se déroulant sur un caillou étonnamment pur, sculpté et surtout quasiment neuf !!! Bref, que du bon...

Plan large sur le Renard et, à droite, la tête du Canard
L'échauffement se déroule dans la goulotte rigolote (mais retorse et ardue !) de "La pogne", un 6a à l'ancienne aussi pédagogique que pas facile... Technique en bas, physique en haut, avec un caillou un peu sale en ce début de saison. Ca doit faire un moment que personne n'a dû passer sur ces prises : toiles d'araignées et terre au fond des trous en attestent !


Le topo "Escalade en Isère" est enfin là !

Désormais dans les bacs (des libraires, pas des falaises...), le topo FFME de l'Isère est donc enfin disponible, après une fort longue attente des grimpeurs. Gageons qu'il répondra aux attentes de tous, ce dont je ne doute pas vu la qualité de l'ouvrage !


Après des jours, des semaines, des mois, des années même, d'attente des grimpeurs et de labeur des bénévoles et autres chevilles ouvrières du topo FFME de l'Isère, ce dernier vient d'être mis en place dans les librairies. Une juste récompense pour tous ceux qui ont eu le courage, la ténacité (qui a dit l'inconscience ?) de se lancer dans ce projet fou.

Partir de presque rien pour créer de toutes pièces un topo recensant la totalité des sites d'un département riche comme le nôtre était une gageure. Pari relevé et tenu, il est vrai parfois un peu dans la douleur et le doute, mais pari gagné. Certes, cela a pris plus de temps que prévu. Mais tous les acteurs de ce projet voulaient livrer au grimpeur un produit bien ficelé, bien fini, au contenu des informations la plus irréprochable possible et à la qualité de réalisation la plus aboutie.

Très honnêtement, et ce n'est pas parce que je suis partie prenante de cette opération, je crois que l'équipe qui a réalisé cet ouvrage n'a pas à rougir du résultat : plus de 400 pages pour recenser près de 80 sites et des milliers de voies, de la couleur, des photos, des centaines de croquis, de tracés de lignes, des infos nombreuses, précises et vérifiées, voici le tableau de ce topo.

Toutes les infos sur ce topo, les mises à jour et corrections, les spots non présentés sur l'ouvrage vont se retrouver progressivement sur le site Web dédié : Topo escalade Isère

mardi 19 avril 2011

Balade motocycliste dans le Beaujolais

Après une multitude de virées en solo, que ce soit avec mon ex-scooter ou avec la moto, il fallait bien un jour que je me décide à faire une balade en groupe. Une bonne bande de joyeux rouleurs et hop, il n'en fallait pas plus pour partir à la découverte du Beaujolais ce samedi 16 avril...

Départ de bonne heure et à la fraîche le matin (à 7h30, putain le froid a tôt fait de vous piquer les mains à cette saison). Autobeurk déserte et enquillée à bon train pour arriver le premier à Brignais, chez notre G.O du jour, l'ami Jah (du forum SGT3R). Accueil royal à la très belle conces Nomade 69 (HD, Moto Guzzi, Aprilia, Piaggio...) qui offre le café alors que Jah avait amené le stock de pains au choc et croissants. Rigolo de garer mon tracteur pas loin de toutes ces HD brillantes, un peu l'impression d'être le chien dans un jeu de quille.

Notre point de rendez-vous de départ, la très belle concession Nomade 69 de Brignais

mercredi 6 avril 2011

Cordes ultrafines, une bonne idée pour les grimpeurs ?

Comme je constate que certains "Jules de chez Smith en face" puisent l'inspiration dans mes anciens bons papiers pour remplir leurs pages, je me suis dis qu'il n'était pas idiot de republier moi aussi ma version initiale, mise au goût du jour, de cet article...

Or donc, nous causons aujourd'hui des cordes ultrafines, d'un diamètre allant de 8,9 à 9,2 mm, qui sont ce qui se fait de plus fin, léger et maniable pour la falaise. Est-ce vraiment une bonne idée d'acheter ce genre de corde ? Réponse...

Les cordes ultrafines sont-elles un achat raisonnable ? La Beal Joker toujours au top ? Voilà des questions que le grimpeur (déjà un peu pointu quand même !) est en droit de se poser.
À sa sortie il y a quelques années, la corde Joker 9,1 mm du fabricant isérois Béal a bouleversé la scène de l’alpinisme et de l’escalade. Pour la première fois en effet, une corde a obtenu une multiple certification, la Joker répondant aussi bien aux normes des corde à simple, à double et jumelée ! D’où une polyvalence d’utilisation totale, à première vue très attractive. Désormais, plusieurs fabricants ont suivi le mouvement. Que valent donc réellement ces modèles ultrafins face à leurs concurrentes, les cordes « classiques » ?

Un peu d’histoire...
Il y a encore peu de temps, pour pouvoir pratiquer les différentes activités d’escalade (falaise, grandes voies, alpinisme, glace...) le grimpeur devait se munir de différents modèles de cordes répondant aux exigences spécifiques de chacune de ces activités. Pour schématiser, il fallait au moins une corde à simple pour la falaise et un rappel pour les grandes voies et la glace. Les plus riches peuvent en outre se fendre de l’achat d’une corde jumelée pour la cascade de glace, mais là, le budget commence à exploser.

La pratique contraint l’usage d’un certain type de corde. En falaise, dès lors que l’on grimpe à son niveau maximum, on apprécie une corde simple facile à mousquetonner, légère et limitant le tirage par un frottement réduit dans les mousquetons. Le diamètre de ces cordes à simple s’est de plus en plus affiné pour en arriver aujourd’hui quasiment à celui d’une classique corde à double d’il y a vingt ans, soit environ 9 mm ! Dans un même temps, cette logique de légèreté et donc de réduction du diamètre a également atteint les modèles de cordes à double et jumelées, lesquelles font désormais couramment entre 8 et 8,5 mm pour les premières et 7,5 à 8 mm pour les secondes. Les cordes ultrafines s’inscrivent parfaitement dans cette démarche de légèreté, mais avec, en plus, une volonté délibérée de polyvalence.


Verdon, le spot parfait pour tester la pertinence des cordes multi-usages. Photo © J. Chavy/Petzl

samedi 2 avril 2011

Quiétude chartrousine

Quoi de plus agréable que d'enfin pouvoir prendre l'air après une semaine cloîtré à la maison, coincé entre les divers miasme d'un pauvre Junior terrassé par une succession de maladies ? Pas grand chose sans doute, surtout vu la météo estivale du jour ! Destination le Glésy pour quelques heures peinardes...