samedi 9 octobre 2010

Mini Chartrousine express

Allez hop, deux heures devant moi avant d'aller faire faire du vélo à Junior... J'enfile le full cuir, l'Exo 1000 sur la caboche et zou ! Direction la Chartreuse, mais pas le temps pour une traversée par les petites routes, je ne ferai qu'un tour express !
Il fait grand beau temps, tellement de lumière même que c'en es presque impossible de faire des photos avec ma bouse d'Iphone. En plus, je n'ai guère le temps de m'arrêter ! Je me fais doubler par des hordes de barbares motards en supersportives ou roadsters, moi je m'en fous, je cruise !!! Beaucoup, beaucoup de motards sur les routes aujourd'hui, ça sent les morts de faim qui veulent profiter des derniers beaux jours avant la saison pourrie... Bref, c'est sympa !

Quelques maigres images : la première, sur le versant ouest de la Chartreuse, sur la route allant de Voiron à Chambéry...

jeudi 30 septembre 2010

Château et parc de Vizille - Chamrousse

Il ne faisait pas si mauvais à 14 heures quand je suis parti sur mon fier destrier... Plutôt même sympa avec quelques rayons de soleil. Ayant une après-midi à tuer (une de plus...), je me suis dit que j'irais bien faire une petite balade rapide dans le parc de Vizille, histoire d'y faire quelques photos pour vous montrer ce petit coin de paradis à un quart d'heure de Grenoble et site historique s'il en est puisque c'est l'un des véritables berceaux de la Révolution Française... Voilà donc le résultat (désolé, images bof de mon toujours pourrave IPhone...)

L'entrée (enfin une des entrées possibles...)


jeudi 2 septembre 2010

Le Galibier en VZR

Comme ça faisait un peu trop longtemps que je n'étais pas allé faire une virée, que je m'ennuyais à mourir à la maison et qu'il faut bien finir le rodage du tractopelle, je me suis équipé ce matin. Dépose du petit à l'école en tenue de guerrier de la route (full cuir noir, casque noir, gants noirs...) puis départ pour une balade solo comme je me régale à en faire à l'improviste... Au programme, montée au Col du Galibier et retour par la Maurienne, histoire d'être rentré assez tôt pour trois bricoles à la maison et aller chercher junior à la sortie de l'école. Grand beau temps, pas grand monde sur la route, une moto qui ne s'essouffle pas dans la moindre côte (ça change du 125 !), bref le bonheur... Allez, place aux images !

jeudi 19 août 2010

Essai de la Suzuki M1800R

Mi-aôut, fin des vacances, une bonne heure de route de Grenoble à Dardilly. Arrivée à la conces' Moto Virus. Petit tour du "salon" et découverte de deux M1800R en expo : un bleu et un noir/bande orange !
Je pose mes fesses sur la bleu, histoire de voir la position de conduite. C'est nettement mieux que sur la Harley Davidson Muscle... Deux minutes et un vendeur me demande déjà si un essai m'intéresse, parce qu'il y a un noir sur le parking qui est là pour ça...
Moi : "OK pour un essai, ça me dit bien !"
Lui : "On y va..."
Remplissage des papiers... "Permis SVP..."
"Heuuuuu, bin merde, il est resté dans mon autre blouson ! Tant pis pour moi me dis-je, j'avais qu'à être moins con !!!"
"Pas de souci monsieur, une simple pièce d'identité suffira"
"OK, c'est sympa"



dimanche 8 août 2010

Essai de la Moto Guzzi Griso 1200 8V

Permis A en poche, il fallait bien commencer par un morceau de choix. Pour ma première sur autre chose que la XJ6 de moto-école, j'ai fait fort avec la Moto Guzzi Griso. Voici le compte-rendu de mon essai :
Alors, premier essai réalisé en cet après-midi ensoleillé du mois d'août. Passage impromptu chez Continental Moto à Fontaine, concessionnaire Moto Guzzi (entre autres) pour l'essai d'une Griso 1200 8V. J'étais déjà venu deux fois dans cette concession pour reluquer les belles Italiennes puisqu'on trouve ici Moto Guzzi, mais aussi Aprilia et MV Agusta. Y'a pas, ces Italiennes sont vraiment trop attirantes ! Me revoilà donc aujourd'hui la gueule enfarinée avec juste mon pauvre permis provisoire de quelques jours à baver devant une belle Griso SE exposée dans le hall. C'est vrai que cette série spéciale a vraiment une allure à tomber raide !

La Griso 8V dans sa série spéciale SE, un joli bijou...

dimanche 1 août 2010

Test harnais Arc'Teryx R 320

Test harnais Arc'Teryx R320 : l'atypique

Parmi les modèles de harnais ultralight, le Arc’Teryx R320, se présente comme une production réellement atypique, tentant de faire le lien entre la légèreté absolue et la polyvalence au plus haut niveau, le tout en usant de technologies novatrices. Est-ce que ça fonctionne ? Réponse ci-dessous...
Arc'Teryx R320
Description du modèle
Nom : Arc’Teryx R320
Poids : 320 grammes en M
Tarif : 125 €
Coloris : gris et rouge
Sur le papier
Présentée durant l'été 2007 au salon Outdoor pour une commercialisation courant 2008, la nouvelle gamme de harnais made in Canada by Arc’Teryx a fait causer dans les allées ! En effet, cela faisait longtemps que la marque n’avait pas sorti de nouveautés en termes de harnais et l’attente a été récompensée par de jolis modèles particulièrement élaborés et techniques.
La première et énorme différence notable que l’on remarque sur le R320 par rapport à ses concurrents, c’est l’épaisseur minime des sangles qui composent la ceinture et les cuisses. Alors que l’on a d’habitude affaire à des zones épaisses car plus ou moins généreusement rembourrées de mousse haute densité censée améliorer le confort en suspension, le R320 se présente avec une épaisseur moyenne de ses sangles proche des cinq millimètres ! Oui, vous avez bien lu, cinq millimètres... Comment un tel harnais peut-il donc être confortable ? Tout simplement parce que le confort ne dépend pas que de la présence ou de l’épaisseur du rembourrage des sangles, mais bien plus encore de leurs formes et leurs matériaux qui permettent une juste répartition des charges en suspension. C’est donc particulièrement sur ces points qu’ont travaillés les ingénieurs canadiens. C’est par une combinaison nouvelle de nylon et de Schoeller® pour l’extérieur et de mesh pour l’intérieur des sangles que ce résultat est obtenu.
Des sangles de ceinture et de cuisses de seulement 5 mm d'épaisseur !

De fait, c’est assez impressionnant à voir et à prendre en main. Au-delà, s’il est certain que le gain de poids est net par rapport à des modèles « classiques » aux largeurs de sangles similaires, ce R320 est loin d’être le plus léger parmi les ultralight. À taille égale, on trouvera même des modèles pesant près de 15 à 20% de moins. Mais sil'on veut encore plus léger, le S240 est là pour ça dans la gamme... En revanche, là où Arc’Teryx fait très fort, c’est sur l’encombrement de son harnais, limité à sa plus simple expression. Une fois replié, ce modèle ne prend vraiment qu’une place ridiculement faible dans votre sac à dos et ce n’est pas négligeable. En outre, son rapport poids/encombrement/confort semble être au top.
Visiblement fabriqué avec un soin exceptionnel, le R320 se présente donc avec une finition au-dessus de tout reproche : pas un fil qui dépasse, coutures superbes, boucle automatique de ceinture en aluminium anodisé et à rebords arrondis pour ne pas « bouffer » la sangle... Le souci du détail va même jusqu’aux porte-matériel (au nombre de quatre) qui sont tous munis d’une pièce de rigidification préformée en polyuréthane, laquelle pièce est amovible ou réversible ! Pour terminer, Arc’Teryx précise que des témoins d’usure (un marqueur orange) sont présents sur les zones sensibles du harnais, soit les deux anneaux d’encordement et le pontet, afin de savoir quand il est temps de changer son matériel. Bref, du joli travail.

On notera par ailleurs que le R320 a déjà sa déclinaison féminine avec le R280 lequel, comme son nom l’indique, est un peu plus léger, est doté d’un coloris gris et fuschia, mais possède surtout une ceinture légèrement modifiée et plus évasée sur le passage des hanches. D’autre part, il existe un modèle dérivé du R320 mais allégé pour les purs grimpeurs sportifs de couennes. Il s’agit du S240, le plus léger des harnais avec 245 grammes en taille M ! Celui-ci reprend le concept de fabrication de la ceinture (en moins large...) mais s’en dispense pour les cuisses, plus classiques. Enfin, la gamme est totalement complétée par les A300 et X350 dont les cuisses sont ajustables par boucles automatiques pour une utilisation plus polyvalente.
Escalade à Romeyer

Sur le terrain
S’il est un fait indéniable, c’est que ce R320 sait se faire totalement oublier ! Certes son poids contenu n’y est pas pour rien, mais il faut souligner le dessin apparemment parfait de la ceinture et des cuisses qui non seulement n’entravent jamais les mouvements, mais se « sentent » à peine sur le corps. De ce point de vue, le confort d’usage est vraiment réussi.
Le maniement de la boucle de serrage de la ceinture est très aisé à la fermeture, mais il demande un petit « coup de main » à l’ouverture : il faut légèrement pousser la sangle dans la boucle pour qu’elle coulisse, sinon la boucle a tendance à demeurer en position de blocage. Cela dit, nous préférons ce très léger désagrément, au moins synonyme de bonne fermeture du harnais, qu’une situation inverse où la sangle aurait tendance à « glisser » au sens de desserrage !
Les quatre porte-matériel sont bien positionnés, même si certains pourront les trouver placés un peu trop en avant en cas de serrage maximal de la ceinture. Ils se montrent en tous cas pratiques à l’usage d’autant que la pièce en polyuréthane posée sur le support souple ne s’avère pas très rigide et donc pas du tout gênante, comme cela peut parfois se produire, au niveau de la hanche.
La quasi-totale absence de coutures sur la face interne des cuisses et surtout de la ceinture s’avère en outre être remarquable pour le confort qu’elle confère dès lors que le harnais est en contact direct avec la peau.
Du fait de ses aspects pratiques, ce harnais pourra être amené à être choisi pour une utilisation polyvalente et donc possiblement en grande voie. On apprécie alors de pouvoir désolidariser les élastiques arrière pour pouvoir satisfaire un besoin urgent sans avoir à se décorder ! Cette possibilité demeure néanmoins entachée par l’aspect réellement peu pratique de la boucle de maintien de ces élastiques : il est difficile, voire impossible (d’autant qu’elle se trouve dans son dos !), de la manœuvrer seul pour l’ôter. En revanche, la remettre en place s’avère bien plus facile... Étonnant, non ?
Quant à l’un des aspects essentiels que l’on attend de ce type de harnais, le confort en suspension, on ne peut que le trouver particulièrement réussi, surtout en rapport au poids/encombrement du R320. Que cela soit pendu à un relais, en rappel en fil d’araignée ou tout simplement en position de blocage de son partenaire à l’assurage, il ne s’est pas trouvé de situation où ce modèle ait montré ses limites dans le domaine du confort. Mais bien sûr, ces limites existent : ce seront sans doute celles du big wall et de suspensions aussi prolongées que récurrentes, par exemple. Mais pour ces cas là, il n’existe quasiment aucun harnais qui réponde au cahier des charges !
Nous n’avons pas testé le R320 sur la durée de vie complète d’un harnais (jusqu’à l’apparition du témoin d’usure !), ni volontairement et exagérément exposé à une usure particulière (abrasion par exemple), mais en utilisation « normale » et pas particulièrement précautionneuse il semble que ce harnais, grâce à des matériaux et une fabrication de choix, soit assez robuste. La finesse de ses sangles et sa conception globale orientée vers la légèreté n’ont donc de prime abord pas d’incidence sur la durabilité de ce matériel. Une bonne nouvelle vu le prix dudit matériel !
À Pierrot Beach en automne...

Bilan
Au sein d’une gamme assez complète dans laquelle la grande majorité des grimpeurs devrait trouver un modèle adapté à ses besoins, le R320 fait figure de polyvalent et de juste choix pour le grimpeur de rocher. Ses performances en termes de confort et de finition sont excellentes, mais on n’en attendait pas moins de ce produit dont le tarif est stratosphérique. Certes, aucun modèle (si ce n’est en interne au sein de sa propre gamme !) n’entre directement en concurrence avec le R320 du fait de sa spécificité de conception. Mais si l’on s’en tient aux données de poids ou de largeur de sangle/confort, ce n’est plus la même musique car ce harnais trouve alors sur son chemin des concurrents parfois bien installés. En revanche, les amoureux de la belle ouvrage, du design épuré, de la nouveauté technologique et autre fashion victim pourrait bien se faire un petit plaisir en étant déraisonnable et s’offrir ce must. Les purs adeptes de la falaise d’une seule longueur pourront mégotter et choisir avec raison (?!) le S240 plus adapté à cette pratique car plus léger, aussi bien dans le sac à dos que sur le porte-monnaie !

jeudi 18 mars 2010

Grenoble - Gap - Grenoble, vite fait sur le gaz

Pour la première fois de ma vie, j'ai fait aujourd'hui grève ! Vu la météo et mon absence totale de traîner vers mon boulot, j'ai déposé le petit à l'école à 8h30, puis je suis rentré à la maison me changer en tenue de Goldorak et feu les miches sur le tripode. Comme à mon habitude, c'est en sortant du parking que je me décide quant à la destination...et encore ! Cette fois-ci, je pars vers Gap, ça fait au moins quatre ans que je ne suis pas allé là-bas.


vendredi 26 février 2010

Vercors, Acte 2

Je vous avais laissé plantés à l’issue de l’acte 1 à Pont en Royans. Aujourd’hui, vendredi : temps moyen au réveil, ciel chargé mais quelques percées de bleu… Pas du tout envie d’aller au taf, un week end familial en perspective ne permettant pas de sorties 2RMesques, une journée de RTT à prendre… Bon allez, zou, quelles que soient les conditions, feu flamme je taille la route pour l’acte 2.

Trois quarts d’heure de route plus tard, me voici donc rendu là où nous en étions restés l’autre fois, prêt à attaquer la suite. Direction donc le sud Vercors et, pour commencer, St Jean en Royans, porte de la Drôme. J’en profite pour faire le plein d’essence et cap au sud. Après une première série de gorges annonçant la couleur quand à l’état des routes du jour (trempées, cendriers mesquins, branchages et pierres d’éboulement divers, gravillons et sable caractéristiques des tracés de montagne en sortie d’hiver…), me voilà à parvenir à Léoncel célèbre (enfin, tout est relatif !) pour ses petits fromages de chèvre. Un superbe petit plateau conduit jusqu’à un patelin dont le nom devrait vous faire sourire ! Eh oui, on est passé des biques aux vaches…



dimanche 14 février 2010

Ma montée de l'Alpe d'Huez

Même si l'on n'est pas fan de cyclisme et de Tour de France, la mythique montée de l'Alpe d'Huez résonne forcément comme quelque chose de connu aux oreilles du vulgus pecum.

En ce dimanche des amoureux, j'ai délaissé quelques heures femme et enfant pour une petite virée. Marre de la grisaille et de ne rien faire, envie d'échapper aux miasmes de la gastro à la maison. Hop, j'enfourche la trapanelle et feu en direction de... j'en sais rien en sortant du garage ! Allez, vers la gauche, je vais aller vers Bourg d'Oisans... Grisaille, grisaille et grisaille ! Humidité et froid aussi... Mais une fois parti, on ne renonce pas, c'est comme ça.

Je remonte donc la "sémillante" vallée de la Romanche (ceux qui connaissent apprécieront la licence poétique !) et je passe donc inévitablement devant cette demeure incroyable, que les cinéphiles avertis reconnaîtront forcément :

Oui, c'est bien cette maison surglauque qui a servi de théâtre au tournage des "Rivières pourpres" !!!

samedi 23 janvier 2010

Vercors, Acte 1

Bon, eh bien contrairement à ce que j'avais affirmé un peu péremptoirement ce matin, j'ai réussi à me dégager quelques heures pour aller faire un viron avec le tripode. Direction le Vercors, mais vu le temps réduit, je me cantonnerai à la partie nord (et même nord-nord). Départ donc de Grenoble vers 13h30 avec 3°C à l'ODB du MP3... Direction St Nizier du Moucherotte (là où était sis le tremplin de saut à ski lors des JO de 1968). Première halte pour une première photo.
He oui, y'a plein de neige !