Test du chausson La Sportiva Python

Présenté l'été dernier au salon Outdoor, le nouveau chausson Python de La Sportiva promettait d'être, comme quasiment toujours avec les produits de la firme italienne, au top. J'ai testé, j'ai aimé...

D'entrée de jeu, et en faisant un jeu de mot vaseux, le Python annonce la couleur : avec son coloris orange, on le confondrait presque avec l'antédiluvienne mais toujours actuelle ballerine Cobra ! Il faut dire qu'outre le coloris, l'allure générale de ballerine et la forme font que la confusion est possible si l'on n'y prête pas attention particulière... Il est très probable que c'est un choix voulu par La Sportiva pour marquer une filiation dans la mesure où ce Python va, à terme, remplacer le Cobra. Néanmoins, à titre personnel, j'aurais préféré un coloris radicalement différent pour mieux marquer sa nouveauté, sa singularité et se différencier aussi d'une concurrente elle aussi italienne, à savoir la Scarpa Instinct S. Bref, les goûts et les couleurs....

Le nouveau La Sportiva Python

Une après-midi à la plage

Beau temps oblige, on ne pouvait laisser passer le créneau. Direction donc en core une fois le Vercors. Mais changement de destination...

Aujourd'hui, en avant pour La Plage. Amis Bretons, Marseillais, Niçois ou quelque autre en bord de mer, point question ici de sable, de mer ou d'océan. Non, La Plage de chez nous se la joue plutôt calcaire à colonnes, dans le genre bien picotantes même ! Arriver ici avec les doigts une peu broutés, c'est l'assurance d'en repartir complètement massacré. Ce fut le cas pour moi aujourd'hui...

Histoire de rejoindre nos copains Sandrine et Mika, et malgré un soleil qui a tendance à traîner tardivement et à cagnasser velu cette falaise, nous allons donc à cette fameuse Plage où nous n'avons pas mis les pieds depuis un bon moment. Le 7b "d'échauffement" échauffant un peu trop, nous jetons directement notre dévolu sur le 8a de "L'entorse"... qui est encore au soleil. Ouille, ça pique les doigts.

Pendant ce temps, Mika va repérer le 7c+ de "Bio" et Sandrine va poser les paires dans "Les nymphes pétrifiées", le 8a qu'elle doit craquer après un échec tout près du but hier à cause d'une sortie inondée par la pluie. Un essai lui suffira pour plier la voie aujourd'hui, good job !

Sandrine dans le 8a des "Nymphes pétrifiées", superbe voie...

Welcome to the jungle

Première de l'année 2011 à La Taupinière. Cela faisait des lustres que Junior nous tannait pour y retourner, voici la saison de face nord ouverte...

Après un but météo la semaine dernière (orage monstrueux dès notre arrivée sur le parking !), cette fois-ci c'est la bonne. Notre première visite à La Taupinière, spot du Vercors qui n'a plus rien de secret depuis un bon moment mais qui garde une certaine confidentialité eu égard au niveau sélectif des voies. En dessous de 6c, point de salut... et mieux vaut évoluer tranquille dans le 7c pour pouvoir occuper décemment une journée de grimpe ici.

Le sentier d'accès, court, plat et long d'au moins cinq minutes est un régal à lui tout seul. Surtout vers la fin, juste avant l'arrivée au pied du long et gros dévers de la falaise principale. C'est que, en quelques mètres, on est projeté du Vercors au fin fond de la forêt amazonienne ! Welcome to the jungle...

Mais on est où, là ?

Tours et détours humides dans le Vercors

A la base, j'étais parti pour faite une reco/chronométrage de l'itinéraire de la balade du 25 juin (avec les copains multiroues et les autres) dans le Vercors. Mais y'a des jours où rien ne va comme prévu...

Ca commence par un départ retardé de presque une heure... Ca continue avec des travaux dans les gorges d'Engins... pffff. Arrivé à la sortie de Villard de Lans, paf la déviation : le chantier des gorges de la Bourne est encore en marche. C'est donc parti pour un méga détour par le plateau d'Herbouilly, avec quelques petites gouttes de pluie ! J'atteins enfin la seconde partie de la Bourne, à la Balme de Rencurel... où des travaux perturbent la circulation ! Ensuite, route à moitié rabotée pour rejoindre enfin Pont en Royans...

Je refais le plein à St Jean en Royans en perspective du bon bout de route qu'il me reste. Ici, le soleil brille, il commence à faire chaud. Je sors de St Jean et devinez quoi ? La route de Léoncel est barrée... pour travaux !!!  Pas grave, une déviation est mise en place. Et quelle déviation ! Ca part dans la montagne et surtout vers la grisaille. Evidemment, ça ne loupe pas, je me prends une drache majuscule sur la tronche. J'ai bien fait de troquer mon blouson ventilé pour mon cuir avant de partir...  Par contre, le jean est trempé  Heureusement, au bout de 15 minutes, un tunnel salvateur au col de la Bataille va me permettre de m'abriter un moment...

Merci le tunnel !

Essai de la Harley Davidson Muscle

Je suis juste curieux. Dans cette logique de curiosité, je me devais de ne pas mourir idiot et donc de tester au moins un fois une Harley Davidson. J'ai donc jeté mon dévolu sur celle qui est le plus proche de mes attentes, du moins dans le concept : la Muscle, le power cruiser typé de la marque de Milwaukee.

Essai de la Suzuki Gladius

Un roadster mid size pour moins de 6.000 euros ? C'est possible et pas chez un obscur fabricant  de Mongolie extérieure : Suzuki propose la Gladius, un bicylindre 650 bien sympa malgré certaines critiques que j'avais pu en lire...

Il me fallait laisser mon VZR en révision après (déjà) plus de 6.000 km parcourus. Mon concessionnaire étant sympathique, il me prête pour la journée une motocyclette, au dernier moment et à l'improviste puisque que j'avais totalement omis de lui en faire la demande...
Me voici donc juché sur une Suzuki Gladius ! Je ne vous ferai pas l'affront de vous poster une image de ma monture du jour, celle-ci étant encore équipée de son attirail de protection type moto-école. Cela renforce mon impression de revenir un an en arrière à mes cours de plateau ! En échange, une image glanée sur le Web...

20 ans après...

Nous voici juste revenus d'un sympathique séjour ardéchois, aux Actinidias pour être précis. Falaise, rivière, beau cadre, camping à deux pas : la recette du succès des spots du coin n'a pas varié, mais on comprend pourquoi !

La première fois que je suis venu à la falaise des Actinidias, c'était il y a 20 ans. J'étais en séjour longue durée dans le coin, écumant avec Dom Stackler tous les sites possibles pour y dénicher le maximum de voies entre 6c+ et 7a+ à bouffer à vue, histoire de nous préparer au probatoire du BE. Entre autres jeux stupides comme de savoir qui serait le premier à craquer à écouter la même cassette de Barbara en auto-reverse pendant des semaines, notre road trip nous conduit donc aux Acti qui étaient alors encore en cours d'équipement sous les coups de perceuse de René-Pierre Baconnier (lequel donna son nom au secteur, dit "à Renep"). Nous grimpions donc avec l'équipeur comme témoin et comité d'homologation des réussites (et échecs). J'avais gardé un fort bon souvenir de ce spot... mais n'y avais pas remis les pieds en 20 ans !

Le profil caractéristique des premiers secteurs des Actinidias