Test du Petzl Grigri2

Après plus de quinze années de présence sur le marché, le Grigri de Petzl cède sa place au Grigri2. C'est, qu'entre temps, des nombreux concurrents issus de divers fabricants sont venus perturber la douce suprématie de l'appareil auto-freinant du leader isérois ! Il fallait donc que Petzl réagisse. C'est fait et bien fait !

Pendant presque une décennie, Petzl est resté seul sur le marché de l'appareil d'assurage auto-freinant. Une situation de monopole confortable, mais pas forcément dynamisante pour proposer une nouveauté apte à suivre les autres évolutions du marché, à savoir en particulier celle de l'abaissement notable du diamètre moyen des cordes utilisées par les grimpeurs de falaise et d'indoor.
Suite à l'arrivée de plusieurs produits répondant au même cahier des charges d'offrir de la sécurité supplémentaire dans le geste de l'assurage (Mammut Smart, Edelrid Eddy et Zap'O Mat, Climbing Technology Click Up...), il a bien fallu que Petzl revoit sa copie du Grigri pour en proposer une version 2 plus au goût du jour. Présentée en avant-première au salon Outdoor l'été dernier, le Grigri2 est donc désormais disponibles depuis quelques semaines dans les commerces.
Je teste cet appareil depuis environ un mois, et c'est donc avec ce recul plus l'expérience d'usage du Grigri depuis la première heure que je vous livre aujourd'hui mes impressions sur cette nouveauté.

Le Grigri2 dans son packaging de mise en rayon

Inépuisable Vercors

Le Vercors est ton ami ! Oui, ton ami parce qu'il est une source intarissable de bonnes virées et de moments sympa... même si c'est pour de la visite express !

Initialement, j'aurais dû retrouver dans le Vercors quelques éminents membres de CSGT en repérage pour le rasso de juin.
Puis, samedi étant théoriquement le seul jour de beau temps du WE et la famille passant bien logiquement avant le reste, je décidai d'emmener femme et enfant en falaise pour une petite séance de grimpe...
Mais une nuit sans sommeil, suivie d'une matinée catastrophe pour cause de gastro pour Junior, je me retrouvais de nouveau dispo pour quelques heures. Pas de numéros de téléphone des copains chudistes... tant pis, je monte à Villard de Lans, je verrai bien si je les croise. Cuir, bottes, casque, gants... c'est parti !

La vache, il fait déjà chaud, pas de doute le printemps est bien arrivé ! Enfin... jusqu'à demain, après c'est retour de la pluie et peut-être de la neige en montagne. Montée par les gorges d'Engins, un classique du coin. Tellement classique d'ailleurs que des hordes de motards assoiffés de bitume se ruent comme moi ici, mais souvent au guidon de sportives ou roadsters d'énervés. Même en mettant gaz, mon faible niveau de pilotage doublé d'une brèle VRAIMENT pas faite pour l'attaque dans les virolos font que je me fais déposer toutes les 30 secondes ! M'en fous, en fait ch'uis pas pressé...
Je profite d'une petite halte dans les gorges pour repérer un nouveau secteur du K'nib. Ca sera nickel pour ce printemps ce spot.

V'là le printemps !

Ca y est, il est enfin permis d'y croire. Le printemps est arrivé à la bonne date du calendrier et la semaine en cours est un bonheur météorologique. Du coup, on en profite... avec un petit tour du côté de Tétard Park !

Ce qu'il y de particulièrement sympa à vivre à Grenoble, c'est qu'on peut toujours décider au dernier moment d'aller faire un tour quelque part vite fait, même pour une demi-journée. Que ce soit pour le ski en hiver, la grimpe toute l'année ou même une virée en moto, il y a systématiquement un lieu qui vous permet de vous évader de la ville en quelques dizaines de minutes. On est bien chez nous, pas vrai ?

Histoire de sortir toucher un bout de caillou en matinée, notre créneau libre du jour, nous avons donc filé fissa vers St Pancrasse et son très à la mode secteur de Tétard Park. Au soleil le matin, séchant plutôt bien après les grosses pluie de la semaine passée, avec un accès assez rapide et bucolique à souhait, c'est une bonne option. Sur le sentier d'accès, je ne me lasse jamais de m'extasier devant ce fameux passage taillé droit dans la forêt et qui offre quelques secondes l'impression d'être complètement "ailleurs"... C'est aussi pour ça que la grimpe est un truc unique : elle vous emmène en des coins magiques !

Essai de la Honda VFR 1200

J'ai enfin pu trouver un créneau pour aller tester cette Honda VFR 1200. Après tout ce que j'avais pu lire et entendre sur cette moto passablement décriée, je voulais me faire mon opinion par moi-même !

Je gare donc mon motoculteur devant le conces Honda Altitude Moto et je rentre voir mon "ami" vendeur et demande poliment si c'est toujours OK pour un essai. Pas de souci, juste le plein d'essence à faire, un petit formulaire à remplir et zou... Me voici donc devant une belle VFR rouge à peine 10 minutes plus tard. Quelques explications de base sur les infos du tableau de bord et avanti...

La nouille à toutes les sauces

On connaissait la corde à noeud, la corde à linge, la corde à sauter, la corde pour se pendre, la pomme de dix cordes (oui je sais, c'est un peu abusé...). Voici que la mode s'empare désormais de nos bouts de ficelle à nous grimpeurs, pour en faire des objets d'un mercantilisme outrancier propre à cet univers encore plus particulier que celui des aficionados de la réglette et du gratton.

Déclinant le concept célèbre auprès de toutes les mamans d'enfant en âge de fréquenter une école maternelle, à savoir le fameux collier de nouille offert à Noël ou à la fête des mères, deux stylistes post adolescents lyonnais ont repris à leur compte une version modernisée, en remplaçant les nouilles Panzani par de la nouille (corde) Beal !

En créant une collection de colliers constitués de corde tressée et nouée, ils ont, selon le magazine ELLE d'où est tirée l'info, déjà tapé dans l'oeil de quelques influents faiseurs de mode ! Amis grimpeurs, si vous voulez faire plaisir à vos compagnes, vous pourrez toujours non pas acheter ces chères créations originales, mais tenter de réaliser par vous-même vos propres colliers de nouilles à partir de la dernière chute de corde que vous aurez taillée ! Ca sera bien moins onéreux, plus créatif... et ça vous rajeunira de quelques décennies !

Toutes les infos sur ces colliers à la mode mode sur le site de IRM Design

Un exemple de création de IRM Design...

C'est dans les vieux pots...

... qu'ont fait les meilleures soupes ! Ainsi est le dicton, qui s'est vérifié aujourd'hui. Pour la première fois depuis des années, nous n'avions pas mis les pieds à Tina Dalle de tout l'hiver. Une hérésie pour nous qui considérons un peu cette falaise comme notre "jardin".

Petite virée motocycliste à Sisteron

Hier jeudi, pas de Junior à garder, une belle météo, une moto et un pilote qui rêvent de se faire une petite virée... Feu flamme, direction le chuuuuuddd ! Le temps de poser le fiston chez la nounou, de revenir à la maison s'équiper, de faire le plein du Trou d'Air, hop il est 9h10 quand je prends enfin la route vers Sisteron. Et pourquoi donc Sisteron ? Eh bien parce que j'ai rendez-vous là bas avec le grand Esquiaou himself (membre éminent du forum Club Scooter GT) !!!  Sisteron symbolisant à peu près un point médian entre chez lui et chez moi, ça tombe bien !

Comme je suis parti un peu à la bourre, je ne m'arrête pas en chemin et je fais "un peu" tirer... Gaffe quand même, j'évite de justesse deux radars mobiles bien planqués (un dans Serre limitation à 50 km/h, l'autre juste avant Sisteron limitation à 90...). Remarquez, à force de faire tirer, j'arrive à 10h45 pour un rencart à 11 heures !!!

Parking, je sors mon portable pour checker mes messages. Tiens, Esquiaou en a laissé un... Merde, il a roulé fort pour arriver avant moi ! Heeeeuu, en fait non : météo grisouille plus au sud, passage par la montagne où il fait vraiment trop froid, il préfère faire acte de prudence et faire demi-tour vers chez lui. C'est sûr que rouler doit rester un plaisir et quand il gèle, le plaisir n'y est pas forcément. Pas grave, ce n'est que partie remise, on trouvera bien un autre créneau pour cette rencontre.

Bon, du coup j'en profite pour me jeter une mousse en terrasse à Sisteron et faire quelques photos... en particulier de la très reconnaissable structure rocheuse à deux pas du centre-ville (je connais par coeur pour y avoir grimpé moult fois...)

Retour aux sources

En ce début mars où un soleil radieux vient enfin prendre le relais de la grisaille hivernale, c'est vers le nord que nous avons pris la route pour un petit week end familial au Saussois. C'est donc dans l'un des berceaux, que dis-je des temples, de l'escalade libre que nous grimpons, touchant du doigt quelques bouts de caillou, sinon mythiques, au moins historiques !

J'ai découvert les falaises du Saussois finalement pas si tardivement dans mon parcours de grimpeur. En 1995, je faisais mes premiers mouvements sur ce rocher si particulier. On trouve ici autant de perles en rocher gris compact que de sombres tas de caillasses à la limite de l'éboulis vertical, avec une constante : des prises à très grande majorité en trous... et, corollaire, souvent peu de pieds ! Il en découle une grimpe aussi physique que tirant fort sur les doigts, hyper exigeante et extrêmement délicate pour le à vue.

Plan large sur les falaises du Saussois...