Comme il ne fait que rarement bon à rester sur un sentiment d'échec ou d'inachevé, nous avons décidé de refaire une tentative du côté de ce nouveau spot du Vercors nord. Et bien nous en a pris...
A notre précédente visite, on peut dire que nous avions pris une petite fessée dans les voies que nous avions essayées. Il faut dire que le caillou est quelque peu particulier, ne laisse pas place à l'approximation dans la technique et la pose des pieds et que les pas morpho sont légion.
Mais comme on est un peu tête de mule, il n'était pas question de demeurer sur une mauvaise impression acquise en une seule visite. Et comme il y a quand même quelques autres voies que les deux testées la fois dernière, une seconde session s'imposait.
Pour ma part, j'ai jeté mon dévolu sur "Passe et rapace" qui semblerait être proposée autour de 8a. Attaquer à vue à l'échauffement dans ce genre de voies met toujours un peu à l'heure ! Mais bon, l'équipement permet de remonter la voie sereinement... d'autant plus qu'une corde est déjà en place dans la ligne !!! Pour résumer cette voie, ça péchonne d'entrée, puis ça grimpe à l'ancienne en verrous dans une fissure-dièdre assez large, ça rétablit à l'agonie, puis ça masse les doigts dans une section bloc assez terrible et très pauvre en pieds avant de finir en gainage sur des inversées torrides. Vaste programme... qui n'est pas prêt d'être gagné ! Un second passage me permet néanmoins de caler quelques méthodes moins moisies qu'à la première montée.
De l'escalade sous toutes ses formes (falaises, tests matos) et des coups de coeur en lien avec l'univers de la moto
mercredi 28 septembre 2011
mercredi 14 septembre 2011
Du nouveau aux Allières
Résolument, le nord Vercors s'est enrichi de quelques spots intéressants. Souvent petits par le nombre de voies, ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas les découvrir...
Après la Station Sévices et Anti-formaté, que nous avons découvert ce printemps, nous voici donc en route pour les Allières sur les conseils répétés de Nico Glée, "Schnappi" Chatagnon puis Vincent Meirieu. Qui dit les Allières pour un grimpeur local dit secteur d'initiation où bossent les BE du coin... Alors oui... mais non ! En fait, il s'agit d'un nouveau secteur avec juste quelques voies. Ici aussi, les apprentis accro ont fait des ravages en spitant le rocher à tort et travers. Heureusement, les quelques lignes de grimpe sont plutôt bien invidualisées... et Vincent m'avait bien tuyauté !
Après la Station Sévices et Anti-formaté, que nous avons découvert ce printemps, nous voici donc en route pour les Allières sur les conseils répétés de Nico Glée, "Schnappi" Chatagnon puis Vincent Meirieu. Qui dit les Allières pour un grimpeur local dit secteur d'initiation où bossent les BE du coin... Alors oui... mais non ! En fait, il s'agit d'un nouveau secteur avec juste quelques voies. Ici aussi, les apprentis accro ont fait des ravages en spitant le rocher à tort et travers. Heureusement, les quelques lignes de grimpe sont plutôt bien invidualisées... et Vincent m'avait bien tuyauté !
Un morceau de la nouvelle falaise des Allières |
Sous les tropiques...
Les conditions de grimpe de cet été dans la région sont un peu particulières. En allant à La Taupinière, on s'est crû sous un climat tropical !
La météo estivale a été un peu chaotique, avec un mois de juillet catastrophique en terme de pluie. Du coup, certaines falaises pourtant bien adaptées à la grimpe en période de cagnard se révèle en fait être un peu piégeuses.
Malgré une chaleur tout à fait raisonnable de 25/27°, La Taupinière s'est montrée par exemple peu avenante lors de nos deux dernières visites. Le rocher y suinte toujours plus ou moins, certaines voies à colonnes n'ont même pas séché depuis le printemps et il y règne une moiteur qui pourrait faire coller le tournis à un hygromètre guyanais ! Il faut dire qu'avec un ensoleillement limité et des arbres qui confinent la falaise, ce n'est pas simple...
La météo estivale a été un peu chaotique, avec un mois de juillet catastrophique en terme de pluie. Du coup, certaines falaises pourtant bien adaptées à la grimpe en période de cagnard se révèle en fait être un peu piégeuses.
Malgré une chaleur tout à fait raisonnable de 25/27°, La Taupinière s'est montrée par exemple peu avenante lors de nos deux dernières visites. Le rocher y suinte toujours plus ou moins, certaines voies à colonnes n'ont même pas séché depuis le printemps et il y règne une moiteur qui pourrait faire coller le tournis à un hygromètre guyanais ! Il faut dire qu'avec un ensoleillement limité et des arbres qui confinent la falaise, ce n'est pas simple...
Comme d'habitude, l'approche est originale... mais cette fois ci plus humide ! |
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