Après ma balade du week end dernier en compagnie de quelques amis roulant en engin à trois roues, je me suis dit qu'essayer enfin le Gilera Fuoco, le plus puissant d'entre eux, était de mise. Chose faite rapidement aujourd'hui...
Les tripodes, je connais ! J'ai roulé un an et demi en MP3 125, j'ai essayé quelques fois le MP3 400 LT. Mais le Fuoco, équipé du bloc moteur Master en version 500 cc ne m'était jamais passé entre les mains. Du fait de la nécessité de posséder le permis A pour pouvoir le conduire, il avait échappé à mes essais avant que je n'ai le précieux sésame puis après son obtention pour cause de passage à la moto !
C'est donc "just for fun" et par curiosité que je suis allé essayer ce drôle d'engin cet après-midi. Un essai court mais qui m'a bien remis les idées en place...
De l'escalade sous toutes ses formes (falaises, tests matos) et des coups de coeur en lien avec l'univers de la moto
jeudi 30 juin 2011
mercredi 29 juin 2011
La preuve par neuf
En cette époque où le neuf semble presque devenu une banalité presque affligeante tant quelques énergumènes enchainent les voies de neuvième degré comme moi les bières pression en terrasse, je me suis senti d'humeur à, moi aussi, faire du neuf (mais avec du vieux...) : je vous propose donc ma vision, parcellaire et subjective forcément, des neuf révolutions de la grimpe des deux dernières décennies !
La canne à pêche
Qu’est-ce que vient faire cette histoire de canne à pêche dans l'univers de la grimpe ? C’est en fait le nom que l’on donne à la perche télescopique munie à son extrémité d’une pince (ou autre système) permettant d’aller mousquetonner un point depuis le précédent ou depuis le sol. Accessoire sacrilège, voire satanique, pour les puristes puisqu’il permet de sortir quasiment n’importe quelle voie même si l’on ne se sent pas d’engager les mouvements au dessus des points, la canne à pêche, utilisée de cette manière, est en effet un détournement de son utilité première qui était de pouvoir prémousquetonner un premier point trop haut et ainsi éviter de se broyer au sol en cas de chute avant celui-ci. Alors pourquoi ces perches commencent-elles à fleurir un peu partout ? Parce que certains grimpeurs d’aujourd’hui ne semblent plus en mesure de se confronter avec la réalité d’une voie et de son engagement, pas plus qu’ils n’acceptent de tout simplement prendre un but dans une voie et y laisser un maillon ou un mousqueton. Triste évolution sans doute, même si elle est encore relativement marginale…
La canne à pêche
Qu’est-ce que vient faire cette histoire de canne à pêche dans l'univers de la grimpe ? C’est en fait le nom que l’on donne à la perche télescopique munie à son extrémité d’une pince (ou autre système) permettant d’aller mousquetonner un point depuis le précédent ou depuis le sol. Accessoire sacrilège, voire satanique, pour les puristes puisqu’il permet de sortir quasiment n’importe quelle voie même si l’on ne se sent pas d’engager les mouvements au dessus des points, la canne à pêche, utilisée de cette manière, est en effet un détournement de son utilité première qui était de pouvoir prémousquetonner un premier point trop haut et ainsi éviter de se broyer au sol en cas de chute avant celui-ci. Alors pourquoi ces perches commencent-elles à fleurir un peu partout ? Parce que certains grimpeurs d’aujourd’hui ne semblent plus en mesure de se confronter avec la réalité d’une voie et de son engagement, pas plus qu’ils n’acceptent de tout simplement prendre un but dans une voie et y laisser un maillon ou un mousqueton. Triste évolution sans doute, même si elle est encore relativement marginale…
Même le grand Adam Ondra cède aux sirènes de la canne à pèche... (© DR) |
dimanche 26 juin 2011
Traversée du Vercors... avec les copains en pétrolettes !
J'avais préparé cette balade motocycliste depuis quelques mois, sans pouvoir en faire une reco complète pour cause de météo défaillante... Hier, le grand beau a été de la partie pour une grande et belle journée !
Nous partîmes 500 et, par un prompt renfort, nous nous vîmes 5.000 en arrivant au port... Hein ? Ah, non c'est pas ça, me suis encore gourré !
Bon, on recommence. Nous partîmes donc à 10 sur 8 machines pour un équipage pour le moi hétéroclite :
- 2 MP3 400 Sport blancs (Onair et Ray69)
- 2 Fuoco (Algo et Dava)
- 2 Yamaha FJR 1300 (Rude 2 et son fiston en SDS + Jérôme et une copine en SDS)
- 1 Honda PCX 125 (Clicmaster)
- 1 motoculteur 1800 (ma pomme)
Rendez-vous tenu, tout le monde est à l'heure. Après le petit jus réglementaire, je met un petit coup de pression, bien secondé par Rude 2 : "On roule ?!".
Alors feu c'est parti. Pour se mettre en roues, rien de tel qu'une bonne montée dans les Gorges d'Engins, tranquillou pour se chauffer. Le temps est somptueux, la température parfaite, je sens qu'on va vraiment se régaler. Même dans cette "montée qui monte" le petit PCX de Clicmaster est vaillant ? Sacrée bonne petite brèle ! On enchaîne par le plateau de Villard de Lans, puis la première section des Gorges de la Bourne. Tout va bien, ça roule rythme balade... mais on est bien là pour ça, pas pour l'arsouille !
Nous partîmes 500 et, par un prompt renfort, nous nous vîmes 5.000 en arrivant au port... Hein ? Ah, non c'est pas ça, me suis encore gourré !
Bon, on recommence. Nous partîmes donc à 10 sur 8 machines pour un équipage pour le moi hétéroclite :
- 2 MP3 400 Sport blancs (Onair et Ray69)
- 2 Fuoco (Algo et Dava)
- 2 Yamaha FJR 1300 (Rude 2 et son fiston en SDS + Jérôme et une copine en SDS)
- 1 Honda PCX 125 (Clicmaster)
- 1 motoculteur 1800 (ma pomme)
Rendez-vous tenu, tout le monde est à l'heure. Après le petit jus réglementaire, je met un petit coup de pression, bien secondé par Rude 2 : "On roule ?!".
Alors feu c'est parti. Pour se mettre en roues, rien de tel qu'une bonne montée dans les Gorges d'Engins, tranquillou pour se chauffer. Le temps est somptueux, la température parfaite, je sens qu'on va vraiment se régaler. Même dans cette "montée qui monte" le petit PCX de Clicmaster est vaillant ? Sacrée bonne petite brèle ! On enchaîne par le plateau de Villard de Lans, puis la première section des Gorges de la Bourne. Tout va bien, ça roule rythme balade... mais on est bien là pour ça, pas pour l'arsouille !
Première pause rapide dans les Gorges d'Engins, histoire de voir si le rythme convient à tous... (© Ray69) |
lundi 20 juin 2011
Rappel du Grigri2 pour échange standard
Petzl vient de publier un communiqué invitant les propriétaires de Grigri2 à vérifier le numéro de série de leur appareil et, le cas échéant, le renvoyer pour échange standard...
Comme j'ai publié sur ce blog un test de l'appareil d'assurage Petzl Grigri2, je ne me voyais pas passer sous silence ce rappel du fabricant concernant certaines séries de ce produit.
Ce rappel concerne les références D14 2O, D14 2G, D14 2B, dont les cinq premiers chiffres du numéro de série sont compris entre le 10326 et le 11136.
Toutes les informations relatives à ce rappel sont disponibles sur le site de Petzl : Rappel Grigri2
Comme j'ai publié sur ce blog un test de l'appareil d'assurage Petzl Grigri2, je ne me voyais pas passer sous silence ce rappel du fabricant concernant certaines séries de ce produit.
Ce rappel concerne les références D14 2O, D14 2G, D14 2B, dont les cinq premiers chiffres du numéro de série sont compris entre le 10326 et le 11136.
Toutes les informations relatives à ce rappel sont disponibles sur le site de Petzl : Rappel Grigri2
dimanche 12 juin 2011
Antiformaté, pour ne rien faire comme les autres !
Après la découverte du secteur Station Sévices cette semaine et même un deuxième passage par ce spot pour que madame plie vite fait le 8a de "Accronembourg", changement de versant aujourd'hui...
Ce n'est pas faute de le répéter à l'envi, mais le Vercors est définitivement une source inépuisable de secteurs de grimpe. Petit, grand, court, long, dalleux, en dévers, grotte, mur, au bord de la route ou perdu en pleine montagne... il y en a pour tous les goûts !
Aujourd'hui, Junior ayant décidé d'aller rendre visite à ses grands-parents, nous sommes donc allés prospecter le secteur "Antiformaté", un autre nouveau petit site des Gorges d'Engins, sur le versant St Nizier. C'est donc Roc Infos en poche (il faut avoir une grande poche...), seul document topographiant le lieu, que nous partons la fleur au fusil. Pas longtemps cependant, car à peine descendu de voiture que se pose la premier problème : il est où le sentier d'accès ? Pas moyen de trouver, même avec le crobard made in K'nib... Rapide coup de fil à Nico Glée qui nous dépatouille la situation.
Puisqu'on en parle, de cet accès, c'est plutôt "sportif"... Si vous avez une belle-mère rétive dont il faut vous débarrasser, c'est le spot idéal : la moindre zippette dans le goulet de descente et hop... vous voici quelques dizaines de mètres plus bas, en pièces détachées ! Plus loin, le gaz se creuse et il vaut mieux mettre son baudard et une longe pour être zen. Si vous comptiez amener vos gamins ici, c'est raté... sauf s'ils sont pénibles et que vous voulez leur faire le même sort qu'à la belle-mère citée plus haut !
Ce n'est pas faute de le répéter à l'envi, mais le Vercors est définitivement une source inépuisable de secteurs de grimpe. Petit, grand, court, long, dalleux, en dévers, grotte, mur, au bord de la route ou perdu en pleine montagne... il y en a pour tous les goûts !
Aujourd'hui, Junior ayant décidé d'aller rendre visite à ses grands-parents, nous sommes donc allés prospecter le secteur "Antiformaté", un autre nouveau petit site des Gorges d'Engins, sur le versant St Nizier. C'est donc Roc Infos en poche (il faut avoir une grande poche...), seul document topographiant le lieu, que nous partons la fleur au fusil. Pas longtemps cependant, car à peine descendu de voiture que se pose la premier problème : il est où le sentier d'accès ? Pas moyen de trouver, même avec le crobard made in K'nib... Rapide coup de fil à Nico Glée qui nous dépatouille la situation.
Puisqu'on en parle, de cet accès, c'est plutôt "sportif"... Si vous avez une belle-mère rétive dont il faut vous débarrasser, c'est le spot idéal : la moindre zippette dans le goulet de descente et hop... vous voici quelques dizaines de mètres plus bas, en pièces détachées ! Plus loin, le gaz se creuse et il vaut mieux mettre son baudard et une longe pour être zen. Si vous comptiez amener vos gamins ici, c'est raté... sauf s'ils sont pénibles et que vous voulez leur faire le même sort qu'à la belle-mère citée plus haut !
Accès acrobatique, mais paysage incroyable avec vue plongeante sur les Gorges d'Engins... |
mardi 7 juin 2011
Le plein à la Station Sévices
Profitant d'une (courte) éclaircie matinale, nous nous en sommes allés prospecter un nouveau secteur des Gorges d'Engins : la Station Sévices...
Initialement, la destination vertaco du jour était Corrençon. Mais comme rien ne peut se dérouler normalement en ces jours de météo perturbée (c'est le moins que l'on puisse dire, perturbée signifiant globalement drache systématique...), nous avons dû changer de plan en cours de route. Et oui, la pluie tombant fin mais dru dès Lans en Vercors, un demi-tour stratégique nous a conduit à un secteur que j'avais repéré lors d'une rapide virée motocycliste. Astucieusement baptisé la Station Sévices, son intérêt est d'être partiellement abrité de la pluie et à environ 30 secondes de marche d'approche de la route serpentant dans les Gorges d'Engins.
Initialement, la destination vertaco du jour était Corrençon. Mais comme rien ne peut se dérouler normalement en ces jours de météo perturbée (c'est le moins que l'on puisse dire, perturbée signifiant globalement drache systématique...), nous avons dû changer de plan en cours de route. Et oui, la pluie tombant fin mais dru dès Lans en Vercors, un demi-tour stratégique nous a conduit à un secteur que j'avais repéré lors d'une rapide virée motocycliste. Astucieusement baptisé la Station Sévices, son intérêt est d'être partiellement abrité de la pluie et à environ 30 secondes de marche d'approche de la route serpentant dans les Gorges d'Engins.
La Station Sévices, photographiée il y a quelques semaines avec un rai de soleil absent aujourd'hui... |
Inscription à :
Articles (Atom)