jeudi 30 juin 2011

Essai du Gilera Fuoco

Après ma balade du week end dernier en compagnie de quelques amis roulant en engin à trois roues, je me suis dit qu'essayer enfin le Gilera Fuoco, le plus puissant d'entre eux, était de mise. Chose faite rapidement aujourd'hui...

Les tripodes, je connais ! J'ai roulé un an et demi en MP3 125, j'ai essayé quelques fois le MP3 400 LT. Mais le Fuoco, équipé du bloc moteur Master en version 500 cc ne m'était jamais passé entre les mains. Du fait de la nécessité de posséder le permis A pour pouvoir le conduire, il avait échappé à mes essais avant que je n'ai le précieux sésame puis après son obtention pour cause de passage à la moto !
C'est donc "just for fun" et par curiosité que je suis allé essayer ce drôle d'engin cet après-midi. Un essai court mais qui m'a bien remis les idées en place...



Premier choc en me mettant en selle : mais bon sang, ou est-ce que je vais caser mes jambes ? J'avais oublié cette position si particulière, totalement assise comme sur une chaise. Pas moyen de se reculer sur la selle... J'ai passé une demi-heure à songer à m'asseoir sur la place du passager ! Après avoir malencontreusement chercher à débrayer avec le frein arrière et claquer un coup de pointe gauche dans le vide, je reprends l'habitude de l'automatisme du variateur. Direction de la petite route à virolos, histoire de tester le comportement et la puissance de la machine.

Sympa le coloris de la version 2011...
Pour le comportement, je ne suis pas déçu. Ce train avant, ici dans sa version non LT, est toujours aussi précis et serein. Il semble impossible de prendre en défaut l'adhérence, on se prend à rentrer fort en virage sans inquiétude tant la tenue de cap est imperturbable, d'autant que l'arrière suit bien sans saucissonner si l'on reste dans les limites d'un pilotage normal. On peut facilement jouer avec ce scooter, à condition de s'impliquer un minimum dans la conduite car ce train avant affiche une petite lourdeur imposant un contre-braquage un peu viril. Mais on s'y fait très vite !
Question puissance, je suis resté sur ma faim... Evidemment, mon Fuoco d'essai était encore en phase de rodage. Evidemment, descendant d'un engin de 1800 cc et plus de 100 cv, les 40 poneys de l'écurie Gilera sont limités. Mais en regardant le compteur de vitesse, il s'avère souvent suffisants. En fait, c'est plus la sensation de puissance qui fait défaut en accélération. En reprises, le variateur et la puissance limitée ne peuvent rien contre la descente d'un rapport et la "gouache" d'une moto...

Mon Fuoco d'essai était équipée d'une bulle haute Gilera
De retour en ville, les démarrages au feu me perturbent un peu, la faute à un léger "trou" au décollage... En revanche, je retrouve avec plaisir l'agrément d'absence de vitesses à passer et surtout l'excellent système Roll Lock qui permet de geler la suspension avant et donc maintenir le scooter debout sans avoir à mettre les pieds à terre. Ca tombe bien, on est assis assez haut en selle et seules mes pointes de pied touchent le sol à l'arrêt, malgré mon mètre 72.
C'est aussi plaisant de faire face à un tableau de bord hyper complet et une ergonomie des commandes bien étudiée. Sur ce plan là, pas de griefs. La finition est également très correcte.

La face avant très caractéristique du Fuoco !
De retour à la concession, je lâche pourtant ce Fuoco sans réel regret. La magie n'a pas eu lieu, la faute essentiellement à la position de conduite à laquelle je ne peux définitivement plus me faire... et un peu à un manque de puissance ! Je repose donc mon séant sur un GP 800. Là, sans même démarrer le gros bicylindre de plus de 800 cc, je sens déjà que ça me conviendrait beaucoup mieux. Il faudra essayer...

Un tableau de bord hyper complet et bien fini...
Mon bilan Gilera Fuoco

Les Plus :
- sûreté du train avant et donc de la tenue de route en toutes conditions
- système Roll Lock
- équipement
- look unique

Les Moins :
- position de conduite particulière
- puissance un peu juste
- petit trou au démarrage


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