Je vous avais laissé plantés à l’issue de l’acte 1 à Pont en Royans. Aujourd’hui,
vendredi : temps moyen au réveil, ciel chargé mais quelques percées de
bleu… Pas du tout envie d’aller au taf, un week end familial en
perspective ne permettant pas de sorties 2RMesques, une journée de RTT à
prendre… Bon allez, zou, quelles que soient les conditions, feu flamme
je taille la route pour l’acte 2.
Trois quarts d’heure de route plus tard, me voici donc rendu là où nous en étions restés l’autre fois, prêt à attaquer la suite. Direction donc le sud Vercors et, pour commencer, St Jean en Royans, porte de la Drôme. J’en profite pour faire le plein d’essence et cap au sud. Après une première série de gorges annonçant la couleur quand à l’état des routes du jour (trempées, cendriers mesquins, branchages et pierres d’éboulement divers, gravillons et sable caractéristiques des tracés de montagne en sortie d’hiver…), me voilà à parvenir à Léoncel célèbre (enfin, tout est relatif !) pour ses petits fromages de chèvre. Un superbe petit plateau conduit jusqu’à un patelin dont le nom devrait vous faire sourire ! Eh oui, on est passé des biques aux vaches…
La route est correcte sans plus, jusqu’à un premier piège redoutable : un virage en pleine face nord, un peu en altitude, ça donne une grosse courbe pleine de neige à peine fondue, juste de quoi la dissimuler là, tapie dans l’ombre prête à foutre le motard au tapis. Ouch, oups, heureusement que je connais bien le coin et que je l’avais anticipé un poilou… Arrive donc le col de Bacchus, dont le nom évoquera de bonnes choses aux hédonistes que sont certains d’entre vous (puisque c'est le dieu du vin, de l'ivresse, des débordements, notamment sexuels, ainsi que de la nature.).
Juste derrière, le paysage est toujours aussi beau et c’est prestement que j’enquille la descente vers la vallée.
Mais comment passer ici sans faire un petit détour par les Gorges d’Omblèze ? Impossible pour moi de ne pas vous présenter ce petit coin de paradis. En descendant vers lesdites gorges, on fait face à la somptueuse falaise d’Anse (200 mètres de haut et évidemment théâtre de nombreuses possibilités d’escalade !).
Juste avant l’entrée des gorges et au pied d’Anse, se trouve un lieu dit dont le nom va lui aussi vous plaire : Le Moulin de la Pipe. On y trouve une auberge éponyme, lieu connu dans toute la région aussi bien pour son cadre idyllique, que sa cuisine excellente mais aussi ses concerts (jazz, rock, divers) avec des artistes de renommée internationales (oui oui, je n’exagère pas…).
Forcément, un viron dans les gorges s’impose, juste pour vous montrer la jolie cascade de La Pissoire qui porte aujourd’hui bien son nom vu le débit !
Demi-tour, retour sur mes pas (si l’on peut parler de pas alors qu’on roule…) et direction toujours le sud. Plan de Baix, Beaufort sur Gervanne. Ah, tiens un embranchement amusant. Si je prenais le chemin des écoliers pour aller vers Die ? Aussitôt dit, aussitôt bifurqué ! En avant donc vers Escoulin par une petite route viroleuse et dans un décor incroyable.
Passage par le col de la Croix et descente vers Sainte Croix par une petite route bien piégeuse car farcie de gravillons. Mode lopette et terreur engagé !!! Arrivée sur une route bien plus large et propre qui mène à Sainte Croix, j’enquille à bloc (90/100 compteur…) mais sans perdre une miette du paysage, toujours aussi sympa.
Nationale, direction Die, sa fameuse clairette mais surtout mon casse-croûte de midi. Vite avalé le sandwich en terrasse, c’est que ch’uis pas d’ici moi et puis j’ai une sacrée montée à faire : le col de Rousset ! 20 bornes de virolos et épingles en côte à faire ingurgiter à ma trapanelle, glups…
Finalement, ça monte peinard, mais au col c’est le choc : floconnade de neige, alors qu’une demi-heure plus tôt j’étais en T-shirt à Die avec 16° ! C’est les touristes skieurs qui sont contents de pouvoir profiter de la station !
Je ne traîne pas dans le coin, ça caille. Cap plein nord, go back home… Avant ça, il me faut traverser tout le plateau du Vercors, et repasser par un bout des gorges de la Bourne, empruntées l’autre fois en sens inverse. La fonte des neiges a commencé, l’eau ruisselle de partout, les torrents sont en furie.
Villard de Lans, Lans en Vercors et de nouveau une averse de neige. La vache, ça caille toujours autant ! Vite redescendre dans la vallée, aller se prendre un bon thé chaud à la maison. Retour Grenoble, la même grisaille que ce matin, les mêmes averses, la même morosité, mais une belle balade pour moi et des souvenirs plein la tête. La boucle est bouclée ! Vivement que je reparte…
Les chiffres du jour :
- 2 et 16 : les extrêmes de température rencontrés
- 250 : les kilomètres effectués
- 1 : plein d’essence
- 125 : la cylindrée de la sympathique trapanelle qui n’a pas démérité sur ce parcours
- 5,5 : heures entre le départ et le retour
Trois quarts d’heure de route plus tard, me voici donc rendu là où nous en étions restés l’autre fois, prêt à attaquer la suite. Direction donc le sud Vercors et, pour commencer, St Jean en Royans, porte de la Drôme. J’en profite pour faire le plein d’essence et cap au sud. Après une première série de gorges annonçant la couleur quand à l’état des routes du jour (trempées, cendriers mesquins, branchages et pierres d’éboulement divers, gravillons et sable caractéristiques des tracés de montagne en sortie d’hiver…), me voilà à parvenir à Léoncel célèbre (enfin, tout est relatif !) pour ses petits fromages de chèvre. Un superbe petit plateau conduit jusqu’à un patelin dont le nom devrait vous faire sourire ! Eh oui, on est passé des biques aux vaches…
La route est correcte sans plus, jusqu’à un premier piège redoutable : un virage en pleine face nord, un peu en altitude, ça donne une grosse courbe pleine de neige à peine fondue, juste de quoi la dissimuler là, tapie dans l’ombre prête à foutre le motard au tapis. Ouch, oups, heureusement que je connais bien le coin et que je l’avais anticipé un poilou… Arrive donc le col de Bacchus, dont le nom évoquera de bonnes choses aux hédonistes que sont certains d’entre vous (puisque c'est le dieu du vin, de l'ivresse, des débordements, notamment sexuels, ainsi que de la nature.).
Juste derrière, le paysage est toujours aussi beau et c’est prestement que j’enquille la descente vers la vallée.
Mais comment passer ici sans faire un petit détour par les Gorges d’Omblèze ? Impossible pour moi de ne pas vous présenter ce petit coin de paradis. En descendant vers lesdites gorges, on fait face à la somptueuse falaise d’Anse (200 mètres de haut et évidemment théâtre de nombreuses possibilités d’escalade !).
Juste avant l’entrée des gorges et au pied d’Anse, se trouve un lieu dit dont le nom va lui aussi vous plaire : Le Moulin de la Pipe. On y trouve une auberge éponyme, lieu connu dans toute la région aussi bien pour son cadre idyllique, que sa cuisine excellente mais aussi ses concerts (jazz, rock, divers) avec des artistes de renommée internationales (oui oui, je n’exagère pas…).
Forcément, un viron dans les gorges s’impose, juste pour vous montrer la jolie cascade de La Pissoire qui porte aujourd’hui bien son nom vu le débit !
Demi-tour, retour sur mes pas (si l’on peut parler de pas alors qu’on roule…) et direction toujours le sud. Plan de Baix, Beaufort sur Gervanne. Ah, tiens un embranchement amusant. Si je prenais le chemin des écoliers pour aller vers Die ? Aussitôt dit, aussitôt bifurqué ! En avant donc vers Escoulin par une petite route viroleuse et dans un décor incroyable.
Passage par le col de la Croix et descente vers Sainte Croix par une petite route bien piégeuse car farcie de gravillons. Mode lopette et terreur engagé !!! Arrivée sur une route bien plus large et propre qui mène à Sainte Croix, j’enquille à bloc (90/100 compteur…) mais sans perdre une miette du paysage, toujours aussi sympa.
Nationale, direction Die, sa fameuse clairette mais surtout mon casse-croûte de midi. Vite avalé le sandwich en terrasse, c’est que ch’uis pas d’ici moi et puis j’ai une sacrée montée à faire : le col de Rousset ! 20 bornes de virolos et épingles en côte à faire ingurgiter à ma trapanelle, glups…
Finalement, ça monte peinard, mais au col c’est le choc : floconnade de neige, alors qu’une demi-heure plus tôt j’étais en T-shirt à Die avec 16° ! C’est les touristes skieurs qui sont contents de pouvoir profiter de la station !
Je ne traîne pas dans le coin, ça caille. Cap plein nord, go back home… Avant ça, il me faut traverser tout le plateau du Vercors, et repasser par un bout des gorges de la Bourne, empruntées l’autre fois en sens inverse. La fonte des neiges a commencé, l’eau ruisselle de partout, les torrents sont en furie.
Villard de Lans, Lans en Vercors et de nouveau une averse de neige. La vache, ça caille toujours autant ! Vite redescendre dans la vallée, aller se prendre un bon thé chaud à la maison. Retour Grenoble, la même grisaille que ce matin, les mêmes averses, la même morosité, mais une belle balade pour moi et des souvenirs plein la tête. La boucle est bouclée ! Vivement que je reparte…
Les chiffres du jour :
- 2 et 16 : les extrêmes de température rencontrés
- 250 : les kilomètres effectués
- 1 : plein d’essence
- 125 : la cylindrée de la sympathique trapanelle qui n’a pas démérité sur ce parcours
- 5,5 : heures entre le départ et le retour
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