lundi 4 août 2014

En route vers Bavella

J'ai débuté mon séjour corse par le "sud", en restant quelques jours à Bonifacio, que je ne connaissais pas encore. Connaissant en revanche très bien la zone de Bavella pour y être venu grimpé de nombreuses fois, je m'étais promis d'y revenir en brélon un jour pour profiter de ces belles routes. 

Voici donc l'itinéraire suivi, assez touristique sans trop en faire pour ne pas s'épuiser : http://goo.gl/maps/t92Ab



Après avoir fait un petit crochet pour longer la côte vers Palombaggia par une petite route sympa, je file rapidement vers Solenzara pour attraper la route montant vers Bavella. Ladite route est en bien plus mauvais état que je ne m'en souvenais et ça secoue bien franchement. Peu importe, les paysages compensent déjà le léger inconfort du roulage...







Plus haut sur la route du col, je retrouve de "vieilles connaissances" avec les grandes dalles granitiques des Teghie Lisce, lieu de ma première visite en Corse en 1997 avec Arnaud Petit pour une ascension à but photographique de la célèbre voie Octogénèse...




Il fait déjà chaud en cette fin de matinée et malgré la prise d'altitude. Je m'octroie donc une pause en terrasse à l'auberge sise juste en contrebas du col de Bavella, histoire de me rafraîchir d'un bon Coca bien frais (qui sera le premier d'une très longue série durant mes diverses balades à suivre !). Ici, il y a foule : touristes, motards, randonneurs, grimpeurs forment une petite foule internationale, hétéroclite et bigarrée.



Après le passage du col, je plonge vers Zonza. Ici les océans granitiques verticaux laissent place aux combes boisées. La route se fait moins tortueuse, les grandes courbes remplacent les virolos serrés mais le panorama demeure un régal.




À Zonza, on oblique à gauche direction L'Ospedale, son barrage et son lac, et ses routes plus rapides car en meilleur état et plus roulantes. Gare néanmoins aux excès de confiance, quelques virages se refermant comme il faut peuvent surprendre...







Plus je descends vers la côte, plus la chaleur se fait étouffante. Parvenu à Porto Vecchio, il fait 34° et le monde sur le trajet direct vers Bonifacio me pousse à faire un petit crochet par Figari par une route certes pas hyper glamour mais nettement moins encombrée. Après environ 200 km, me voilà rentré à bon port...

1 commentaire:

  1. Superbe récit, superbe virée, le tout accompagné d'images qui font rêver !

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