samedi 28 février 2015

Au bout du lac du Bourget

Cela faisait environ deux mois que je n'avais pas chevauché un deux roues pour autre chose qu'un trajet utilitaire. Malgré le ciel grisouilleux de ce début d'après-midi, j'ai décidé de sortir le K16 pour aller le dépoussiérer un peu du côté de la Savoie.



Après avoir emprunté la longue vallée du Grésivaudan (me donnant l'impression de partir au boulot !), je passe Chambéry pour arriver sur les bords du lac du Bourget. L'ambiance est à peine frisquette et le ciel ne se dégage guère. La dent du Chat est encore couverte de la neige qui est tombé ici en abondance le week-end dernier.


Plutôt que longer le lac comme je l'ai déjà fait plusieurs fois, en passant par Brison Saint Innocent, je choisis de monter à La Chambotte. Je connais fort bien les lieux pour y être venu grimper de très nombreuses fois, et je sais donc qu'on peut y profiter d'un panorama superbe, avec en particulier une vue plongeante sur le lac.



La route qui descend vers Chindrieux est toujours un peu piégeuse, mais elle a subi des travaux d'élargissement qui l'ont rendue nettement plus agréable. Je décide ici de partir vers Chanaz. Au printemps, c'est un haut lieu du tourisme local, rendez-vous des nombreux motards en particulier qui aiment bien y faire une pause dans leurs balades sur l'une des terrasses de bar. C'est souvent bondé de monde, au point de ne parfois même pas pouvoir s'y arrêter faute de place de stationnement ! Rien de tout cela aujourd'hui, c'est même désert !


Le printemps n'est pas encore arrivé et la faible densité de la végétation me permet de découvrir d'un nouvel oeil ces lieux que je pensais mieux connaître. À Lucey par exemple, je n'avais jamais remarqué cette grande bâtisse !


Après Yenne, j'oblique à droite vers les gorges de la Balme, encore un endroit où je suis souvent venu faire de l'escalade. Je ne ma lasse jamais de faire un stop au Pont de la Balme, histoire de jeter un oeil aux falaises et au Rhône qui y est toujours d'une belle couleur verte...



Allez, c'est pas tout ça, mais on m'attend à la maison. Les grandes courbes de la route ramenant vers Voiron sont un régal à négocier avec le K16, l'impression d'être vissé sur un rail quelle que soit la vitesse de passage et le son du six pattes lors des relances... Bref, un peu plus de 200 km plutôt sympathiques pour une reprise...

Le parcours : https://goo.gl/maps/hSxhf

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