Étant en déplacement professionnel en Allemagne la semaine dernière, j'ai manqué l'ouverture du col du Galibier. Et ça, j'aime pas ! Du coup, après avoir fait une petite séance d'escalade en falaise avec mon épouse ce matin, j'ai décidé de partir au débotté, aux alentours de 14 heures. Objectif Galibier, donc... et retour par le Glandon auquel je n'avais pas encore rendu visite cette année.
Tout a commencé par une matinée de grimpe hier samedi au Rocher de l'Ane. On y a essayé une sympathique, bien que très bloc, extension d'un 6c, laquelle doit finalement sans doute flirter avec le 8a. La teigne ne s'étant pas laissée dompter hier, on a remis le couvert ce matin... malheureusement sans plus de succès. De retour à la maison vers midi, un case-dalle ingurgité, me voici prêt à prendre la route pour m'offrir une vraie journée Climb & Ride !
Pas moyen d'être déçu quand on part sur ces routes, même si on les a déjà parcourues des dizaines de fois. Les paysages sont tellement incroyables que c'est la fracture de la rétine assurée à chaque détour de virage. Au Galibier, on se serait cru aux Galeries Lafayette un jour d'ouverture de soldes : un monde de dingue ! Des motos en pagaille, bien sûr, mais aussi moult cyclistes, des touristes en goguette et de nombreux groupes de voitures de sport (Porsche, Lotus...) qui aiment autant que les motards ce genre de routes de montagne. Au col, il était même difficile de trouver un coin pour se garer tant la foule était démente.
Dans la descente côté Maurienne, bien que je ne roule pas mollement, je me fais déposer par un groupe de furieux Italiens tous en GS/GSA... ça tirait des étincelles dans les virages ! Impossible pour moi de suivre le rythme, d'autant que je suis vraiment un trouillard dans les descentes. Pas grave, ce n'est vraiment pas le genre de truc qui me vexe !
Après une descente de la Maurienne toujours aussi monotone et juste interrompue par un contrôle de gendarmerie (papiers, alcoolémie... la totale), je poursuis mon chemin par le Glandon. À chaque fois que j'y passe à cette saison, je suis impressionné par la beauté des lieu, en particulier sur la partie haute, au-dessus de St Colomban les Villards. Ici c'est le royaume de la verdure, loin de l'aridité de certains autres cols alpins.
Une dernière petite pause clope et photo au col, au milieu d'un groupe de Porschistes, me permet de me délecter de la vue qui porte loin... et de constater que les nuages gris menaçants ont bien bourgeonné sur les reliefs. Il ne faut sans doute pas trop traîner pour rentrer si je veux éviter de me faire tremper par les orages. Je profite donc d'un bon lièvre au guidon d'une superbe Honda VFR 750 Carat qui m'emmènera pas loin de chez moi... 250 km en un peu plus de 4 heures, voilà une chouette après-midi.
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