dimanche 22 août 2021

Essai Vespa GTS 300 Super Tech

Après avoir tourné autour du pot pendant des années, l'occasion a fait le larron. L'occasion, c'est le rencard avec mon vieil ami Pascal à la concession locale de machins italiens à variateur... Lui partait essayer le nouveau Piaggio Beverly 400, alors moi j'ai saisi l'opportunité pour essayer (enfin !) une Vespa GTS 300.

Je suis parti en me demandant bien ce que ça allait donner ce tracassin. Et je suis revenu une heure après en mode "in love" !.Dans cette version GTS Tech, le nouveau bloc 300 HPE sort 23,8 poneys nains... mais la bourrole, malgré le fait d'être "tout en tôle" (enfin presque, il y a de plus en plus de plastique même sur les Vespa), pèse à peine plus de 150 kg. Du coup, sans être un avion de chasse, la petite guêpe marche plutôt bien. Les accélérations de 0 à 80 sont même assez toniques, largement au niveau des plus gros et puissants scooters de 400 cc.

 


Pour tester ce genre d'engin, la logique voudrait qu'on se dirige vers la ville et ses rues encombrées. Mais nous, on n'est pas normaux... alors on a pris la direction des petites routes de montagne bien bosselées et tournicotantes ! Campée sur ses énormes roues de 12 pouces (grosse rigolade !) et avec des suspensions de scoobite urbain, je craignais le pire. Et j'avais tort. Une fois intégrée l'ultra-maniabilité de la petite machine, je me suis pris à mener bon rythme sur ces routes. D'abord parce que le moteur n'est pas à la peine du tout, mais aussi parce que la tenue de route est tout à fait satisfaisante. Il n'y a vraiment que quand la route est défoncée que ça devient limite, mais sans doute plus à cause de la taille des roues. Attention quand même aux excès d'optimisme, le freinage n'est pas celui d'une moto et est un peu limite si on bourrine dans les descentes.

 


Pour un scooter, hormis sa maniabilité redoutable, oubliez les aspects pratiques. L'espace sous la selle est assez réduit, de même que celui dans le vide poche du tablier. Vu le gabarit d'une Vespa, pas de surprise ! Au moins le plancher plat entre les pieds permet-il d'y poser un sac. Pour le reste, si on veut mieux/plus, il faudra installer un porte-paquet (possible à l'arrière ET à l'avant !), voire un top case (mais celui-ci abime l'aspect général à mon sens). Quant au petit saute vent, il est plus esthétique et symbolique que vraiment utile. Très franchement, je me verrais bien partir en trip avec cet engin, dans un mode complètement détendu. Il faut juste bien planifier son parcours pour pouvoir trouver de l'essence assez souvent, parce qu'avec son réservoir de 8,5 litres, il ne faut guère espérer atteindre mieux qu'un passage à la pompe tous les 150 km.

 


Craquante à souhait esthétiquement, la Vespa jouit d'un charme inégalable et après cet essai je comprend encore mieux pourquoi ses aficionados, à l'instar des fans de Harley, sont des inconditionnels. Rouler en Vespa, c'est vraiment une expérience unique en son genre. Reste un tarif pas cadeau, mais en farfouillant dans les occasions récentes, on doit trouver des choses pas trop mal. En tous cas, dans ce coloris spécial , et avec son tableau de bord digital de la version Tech, c'est un petit bijou. Notez au passage que le petit silencieux Akrapovic badgé Vespa délivre un joli petit son rauque mais pas bruyant. Une réussite.

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