Vu la chaleur caniculaire qui règne sur nos régions actuellement, je n'avais aucune intention de me re trouver le cul sur une selle en plein cagnard. Malgré tout, l'envie se faisait d'aller me balader un petit peu à dos de flat twin, alors j'ai pris l'option sortie matinale en restant pas loin... donc Vercors.
Il faisait déjà bien chaud en vallée à mon départ à 8h30, mais dès les gorges du Furon atteintes, on respirait déjà bien mieux. Un petit passage par la Bourne, puis direction St Jean en Royans parce que je veux passer jeter un oeil à la falaise de la Taupinière sise peu après. À St Eulalie en Vercors, je tombe sur un monumental vélo qui a dû être bâti pour le passage du Tour des France. Impressionnant...
Après mon passage "climb" dans cette matinée "ride", je file vers Léoncel puis le col de la Bataille où je n'ai pas encore posé les roues cette année. Les paysages là-haut sont toujours aussi hallucinants et il n'y a à que bien peu de monde pour y troubler la quiétude d'une petite halte...
Combe Laval est bien trop près d'ici pour ne pas y faire un saut, d'autant plus que ça me permettra de valider qu'une falaise dans le coin où l'on veut venir grimper prochainement est bien à l'ombre à cet horaire. Feu-Go ! Belle route, virolos à souhait, pas un chat sur le bitume, qu'il est bon de se balader de cette manière... Et Combe Laval ne déçoit jamais, quelles que soient les conditions dans lesquelles on y passe...
Pour rentrer vers Grenoble, je vais éviter la Bourne que j'ai déjà empruntée ce matin et passer donc par les Grands Goulets puis le plateau de St Martin en Vercors, ça nous changera ! Là encore, ce sera le quasi désert sur les routes, à croire que la région a disparu des cartes routières des touristes...
En remontant vers Villard de Lans, je rencontre un motard sur une Yamaha FJR. En le dépassant, je m'aperçois qu'il n'a plus aucun éclairage fonctionnel, je ralentis donc pour me mettre à sa hauteur et lui signaler. C'est alors qu'il me signifie ne quasiment plus avoir d'essence et descendre en roue libre tant qu'il peut avant de remonter (il espère !) jusqu'à Villard. Je décide donc de rester derrière lui jusqu'à cette destination, pour être sûr qu'il ne tombe pas en rade au milieu de nulle part sans moyen de ravitailler. Heureusement, avec son fond de réservoir, il rallie tout juste la station essence la plus proche et peut refaire son plein pour poursuivre son périple. pour ma part, j'ai sacrément la dalle alors je fais halte ici à Villard pour me sustenter grassement, avant de regagner mes pénates en début d'après-midi et sous une chape de plomb atroce avec 38° en ville...
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