dimanche 25 novembre 2012

Buoux : pas de molesse sur la molasse

Il est des lieux sur lesquels le temps ne semble pouvoir avoir de prise. L’attrait, que dis-je l’attraction, de ceux-ci est inaltérable. Buoux et les falaises du vallon de l’Aiguebrun en font partie. D’abord parce que se sont écrit là quelques pages marquantes de l’histoire de l’escalade libre, mais aussi simplement parce que ces parois comptent incontestablement parmi les plus belles et riches du monde.

Depuis quelques années, la fréquentation de Buoux a baissé. On peut même aisément y grimper seul, ou presque. La faute aux effets de mode. Alors que les grimpeurs s’entassent dans les derniers spots en vogue, la molasse buouxienne a le temps de se refaire une beauté entre les passages des grimpeurs sur sa croûté. Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi dans le vallon de l’Aiguebrun, loin de là... Il y a 25 ans, c’est même par une crise que l’histoire des falaises de Buoux a failli se terminer. Il faut dire qu’à l’époque, les falaises grimpables dans la région étaient bien moins nombreuses qu’aujourd’hui et que des perles de la qualité de Buoux, ça ne se trouve pas à tous les coins de vallées, même dans le sud de la France !
La falaise, du Pilier de fourmis au Bout du monde (© DR)

Flashback
L’histoire de la grimpe à Buoux remonte à bien avant que les énervés en collant Lycra fluo ne viennent en masse faire les lézards sur les flancs rocailleux du magique vallon de l’Aiguebrun. Dès les années 60, d’autres « fous » avaient déjà élu domicile sur ce caillou étonnant, y laissant quelques lignes audacieuses. Mais force est de reconnaître que c’est avec l’essor de l’escalade libre que la molasse de Buoux à pris sa réelle dimension, celle d’une escalade technique et exigeante à base de trous et bossettes, de combinaison de physique et de jeux de pieds subtils.
C’est donc dès le début des années 80 que le lieu a acquis sa réputation jusque bien au-delà des frontières hexagonales. Des sites avec autant de voies, sur un caillou aussi exceptionnel et original, avec peu de marche d’approche et des voies assez bien réparties dans tous les niveaux du 6 au 8, il n’y en a guère. Du coup, ce sont des hordes de grimpeurs qui ont déferlé sur ce petit vallon qui ne pouvait guère le supporter. Sis en pleine campagne, sur des terrains privés autant pour les rochers que pour les maigres parkings, pris d’assauts par des grimpeurs peu regardants en matière de respect de la propriété et des règles de bienséance, il n’a pas fallu longtemps pour que la situation parte au clash. Que voulez-vous, quand deux mondes aussi différents que des agriculteurs locaux ne comprenant pas ce que viennent faire ces chevelus chez eux et ces mêmes chevelus faisant fi de toutes considérations et contraintes pour aller gravir les falaises, donc quand ces deux mondes se télescopent, ça fait mal ! Et ça a fait mal aux grimpeurs, avec une interdiction totale des falaises en 1984...

Histoire de 8
En 1985, suite à la signature d’un accord entre FFME, Cosiroc et mairie de Buoux, l’escalade peut reprendre... mais au prix du sacrifice d’une belle partie de l’accès à une belle partie des falaises (Les Confines, face Ouest...). Au moins, l’essentiel est préservé, même si l’équilibre reste précaire. L’histoire du haut niveau va voir certaines de ses pages se jouer à Buoux, avec les voies de 8 qui vont bientôt rayer ses flancs. Déjà avant l’interdiction, en 1983, deux des premiers 8a français avaient vu le jour ici par Patrick Edlinger (“Ca glisse au pays des merveilles” aux Confines) et Marc Le Menestrel (avec “Rêve de papillon”). À partir 1985, c’est l’explosion du niveau : le 8b est vite atteint, juste avant le 8b+ en 1986, à chaque fois par les jeunes frères Antoine et Marc Le Menestrel. Le premier 8c devra attendre trois ans de plus et le passage de la tornade Ben Moon pour voir le jour avec “Azincourt” dans le futur mythique bombé du Spectre. On est, à cette époque, à Buoux au top niveau de la grimpe mondiale si l’on excepte bien sûr les réalisations avant-gardistes de Wolfgang Güllich dans le Frankenjura. C’est à l’Aiguebrun que se joue l’histoire, c’est là qu’il faut grimper, être et être vu. En termes de chiffres bruts, l’histoire du top niveau buouxien s’arrêtera là, jamais une voie n’ira au delà du 8c... à moins que le célèbre Bombé bleu ne cède un jour, ouvrant ainsi les portes du neuvième degré !
Le secteur de La Plage, le meilleur moyen de bronzer en hiver à Buoux ! (© DR)
À chacun son jeu
Mais l’histoire de Buoux, ce n’est pas seulement celle du top niveau d’une époque. Cette falaise est bien trop riche pour se limiter à cela. En fait, grâce à son rocher peu avare en prises et formes est également un temple du plaisir de grimper pour les sexto et septogradistes. Certains « monuments » de l’escalade à la sauce Buoux sont à coup sûr des voies aux cotations bien plus modestes que les horreurs du Bout du Monde ou du bombé du Spectre. Soyons honnêtes, pour profiter du lieu convenablement sur plusieurs journées, il vaut mieux savoir se débrouiller dans le 6b, ce qui vous ouvrira de grandes possibilités. En deçà, le choix se restreindra rapidement. Surtout, l’escalade est ici très typée et se fait parfois passablement engagée, avec un peu d’air entre les points et des passages clés obligatoires comme la grimpe old school nous en régale parfois ! Entre les trous qui agressent les doigts, les bossettes et vaguelettes fuyantes, les pieds durs à voir et à valoriser et puis ce petit engagement entre les points qui pique le cerveau, mieux vaut être prêt à batailler et, éventuellement, à se prendre des claques...
Mais attention, si l’équipement pourra vous paraître parfois minimalitse, il est de top qualité. C’est qu’à Buoux, le rocher a de lui-même dicté et imposé la pose d’ancrages surdimensionnés eu égard à sa relative fragilité ou, a minima, de ses caractéristiques géologiques. Cette molasse calcaire se présente sous la forme d’une croûte de surface relativement solide mais truffée de trous de tailles diverses. Et derrière cette croûte, c’est encore « pire » en matière de trous ! Du coup, pour que les ancrages tiennent le choc, c’est double expansion ou scellements obligatoires, avec parfois de drôles de surprises au perçage pour les équipeurs...

Enfin du facile
La réputation de falaise relativement peu abordable faite à Buoux n’a longtemps été que peu usurpée. Mais grâce au travail de quelques équipeurs, cela a changé. C’est en particulier Françoise Lepron et ses acolytes qui ont œuvré afin de donner à Buoux plus de voies en quatrième et cinquième degrés afin que débutants et enfants puissent eux aussi enfin mieux profiter du plaisir de grimper ici. À l’heure actuelle, il y a donc largement plus d’une soixantaine de longueurs dans un niveau compris entre le 4 et le 5c ! Largement de quoi s’occuper quelques longues journées... On recommandera tout particulièrement deux secteurs : celui du bas de GVB et celui de la Croisette. Par ailleurs, la même Françoise Lepron (avec l’aide de l’association Aptitudes et des stagiaires BE d’une UF 2 du CREPS d’Aix en Provence) a récemment procédé à l’ouverture d’une petite batterie d’une dizaine de voies dans un nouveau secteur sous celui d’Autoroute du soleil. Son nom : RN 100 ! On y trouve des lignes d’une quinzaine de mètres de haut, démarrant au 5c et surtout équipées « béton » pour pouvoir s’y lancer en tête sans arrière-pensée. Attention quand même, quelques pas de bloc bien sentis pourront faire couiner plus d’un grimpeur !

Ambitions révisées
Lorsque l’on débarque à Buoux la première fois, autant avoir à l’esprit que l’humilité sera de circonstance. Les cotations, sans être particulièrement sévères, sont assez typées années 80 et ne font pas de cadeaux. Pas de voies « discount » ou « soft » (selon des termes à la mode) à Buoux ! Mais surtout, la grimpe y est terriblement exigeante et atypique. Elle demande souvent un certain temps d’adaptation... que certains n’arrivent jamais à dépasser ! Tout est difficile à Buoux : tirer sur des bidoigts qui cisaillent les jointures, pointer le bout des chaussons dans les petits trous invisibles du dessus, arquer les sordides bossettes des passages les plus dalleux, chercher son itinéraire parmi des pièges nombreux et des prises parfois peu visibles... Le à vue ici n’est pas une sinécure et chaque réussite est une vraie victoire, quel que soit son niveau ! Qui plus est, il y a parfois des données à prendre en compte et qu’on ne rencontre pas toujours en d’autres lieux, comme le « gaz » à dompter dans certaines longueurs sommitales. C’est que faire des mouvements une peu ardus n’est déjà pas simple, mais les exécuter avec 80 mètres sous les fesses peut en compliquer l’exécution... D’autant que, souvent, la falaise se creuse en dévers sous ces dernières longueurs et accentue encore un peu plus l’effet de perspective et l’impression de vide. Observez donc à l’occasion le comportement des grimpeurs perchés sur la vire du Spectre : ils vérifient généralement trois fois leur noeud d’encordement avant de se lancer par exemple ! et il leur faut souvent quelques séances pour apprivoiser le vide « là-haut ». Attention aussi aux manip’ malheureuses dans les voies de ce secteur... en particulier à la descente. Pour revenir prendre pied sur la vire, il faut impérativement passer son brin de corde dans les dégaines ou faire un téléphérique sur la corde avec l’assureur vaché au relais, sinon... Eh bien sinon on se retrouve pendu comme un saucisson en plein vide, 10 mètres en arrière de ladite vire et avec 70 mètres sous les pieds donc l’impossibilité totale de l’atteindre. Oups ! « Et maintenant, que vais-je faire ? » chantait Bécaud... et sans doute, avec lui, le malheureux grimpeur dans cette situation !
Thomas Leleu dans le 8a+ de Choucas (© A.Gasser)
Tabou
Buoux et les tabous, c’est une grande histoire. “Tabou” (et son extension en seconde longueur, poétiquement nommée “Tabou Zizi”), c’est d’abord une voie de Marco Troussier au secteur Bout du monde, symbole de l’époque à laquelle la taille de prises était un fait acquis, même en des lieux comme Buoux... Il y a d’ailleurs de nombreuses prises taillées à Buoux et pas seulement l’œuvre de Marco et dans des voies de réputation mondiale. Bref, ne nous attardons pas sur ces épisodes passés désormais au rang de l’histoire. Depuis, les choses ont heureusement bien évolué et le nom de cette voie est devenu symbolique car la taille est tabou à Buoux comme ailleurs ! Autre tabou buouxien, les secteurs interdits. On l’a dit plus haut, lors de la négociation de 1984, il a fallu abandonner les falaises des Confines et de la Face ouest pour obtenir un accord. Mais certains ne désespèrent pas de pouvoir, au moins partiellement récupérer ces zones et les rendre à la grimpe... Mais il y a aussi le fantasme à demi-avoué de bien des grimpeurs sur un autre secteur : toutes les grandes faces à droite du Bout du monde, avec un rocher extraordinaire, quasiment l’un des plus beaux de Buoux et avec même une exceptionnelle grosse colonnette en plein mur à trous. Rhhhaaaa !!!! Alors oui, mais... non ! Ces parois sont situées juste au-dessus de la propriété des Seguins et là, c’est « on ne joue pas ». Tant pis, cela ne continuera qu’à faire rêver des générations de grimpeurs... Puisque l’on en est à parler tabou, pourquoi ne pas évoquer celui de la grimpe en solo. Buoux a été plusieurs fois le théâtre d’ascensions remarquables par divers grimpeurs, souvent sous l’œil de la caméra ou d’un boîtier photo. Les plus connus sont, bien entendu, ceux de Patrick Edlinger pour son premier film avec Jean-Paul Janssen “La vie au bout des doigts” : Patrick suspendu par un bras en sortie du toit de “La Béda”, ça le faisait grave et cela a marqué toute une époque ! Mais la dernière longueur du “Pilier des fourmis” est encore bien plus impressionnante. David Chambre s’est livré à quelques folies aussi à Buoux avec “Golot fou” 6b, “La pesanteur ou la grâce” 6c+, mais surtout la dernière longueur de “La volière”, un 7b aérien en diable. Quant au mythique Alain Robert, c’est son ascension de “La nuit du lézard” qui n’en finira jamais d’estomaquer. Quand on a grimpé dans cette voie en 8a+ au caractère vraiment aléatoire en sortie, on se demande vraiment comment quelqu’un peut envisager CA en solo !

Vers un retour en grâce ?
On le disait au début de cet article, Buoux ne connaît plus, depuis quelques années, qu’une fréquentation moindre. Cette falaise mythique ne tombe malgré tout pas dans l’oubli, en tous cas pas pour de nombreux visiteurs historiques du spot qui en connaissent si bien les charmes. À l’instigation de certains, Buoux est donc le théâtre depuis 2010 d’un événement exceptionnel : l’Escala’Buoux, un  rassemblement étonnant à plus d’un titre et qui est le prétexte à venir découvrir ou redécouvrir ces falaises uniques. Il semblerait bien que les éditions passées de cet Escala'Buoux, le rééquipement et la réouverture de la Face ouest et ses belles voies, plus l'ajout de nombreuses voies plus faciles et bien équipées, aient contribué à une certaine dynamique remettant Buoux sur les rails d'une fréquentation plus soutenue. A priori pas d'inquiétude, on est sans doute encore loin de la folie des années 80 et on peut profiter sereinement des centaines de voies de ce vallon magique et de sa molasse unique au monde.
Catherine Destivelle, en tenue très eighties, sur l'Os à moelle (© R. Nicod)


PRATIQUE

Accès La ville d’Apt se trouve dans le Vaucluse à une soixantaine de kilomètres à l’est d’Avignon. Depuis Apt, prendre la D943 (Buoux est indiqué. Dépasser le village et poursuivre vers le sud (Bonnieux et Lourmarin), puis prendre à gauche dans le vallon de l’Aiguebrun (indications Fort de Buoux).
Parking Il est absolument impératif de ne se garer que sur les parkings spécifiés sur place et aménagés à dessein.
Hébergement Le camping, bivouac et autre squat sont totalement proscrits dans ce coin. Nombreux gîtes et camping dans cette région très touristique du Luberon. Parmi ceux-ci et de manière totalement arbitraire, on peut citer :
- Gîte La Sparagoule à Buoux : 04 90 74 47 82
- Auberge des Seguins à Buoux : 04 90 74 16 37
- Gîte La Grande Bastide à Buoux : 04 90 74 29 10
- Demeure d’hôtes Le Clos du Buis à Bonnieux : 04 90 75 88 48
- Camping Les Cèdres à Apt : 04 90 74 14 61
- Camping du Vallon à Bonnieux : 04 90 75 86 14
Ravitaillement Supermarchés à Apt, tous commerces à Bonnieux, Lourmarin. Fontaine d’eau potable dans le village de Buoux.
Topo « Buoux », par le CD FFME 84, édité en 2007. 20 euros et totalement indispensable !

Le meilleur du meilleur de Buoux
Buoux, c’est plus de 500 longueurs d’escalade ! Autant dire qu’il n’est pas facile de savoir « quoi » faire... Quitte à tomber dans l’arbitraire et le subjectif absolus, voilà « ma » sélection à moi.

Des voies en 5 : L’Isle sur Sorgue, 5b ; Canari des îles, 5c ; Bloc note, 5c+ ; Minouchette chérie, 5c+ ; Décadanse, 5b (deux longueurs).
Des voies en 6 : Xénofolie ; 6b ; Alertez les bébés, 6c+ ; La souche à Mex, 6c-6b (deux longueurs) ; GVB, 6a-6b (deux longueurs) ; La petite graine, 6b+ ; Le bal des Lazes, 6a ; Belzunce, 6c ; Bleu tomate, 6b ; Ramboutan farcis, 6a+ ; Le roi de la jungle, 6b ; Relax Max, 6b+ ; Le pilier des fourmis, 6a-5b-6b-6b+/A0 (quatre longueurs) ; Prises électriques, 6a+ ; Alambic sortie sud, 6b ; Les fruits de la passion, 6c ; Le nombril de Vénus, 6c+ ; Buffet froid, 6b+...
Des voies en 7 : Exquise esquisse, 7b, Le loir, 7a, La conjuration des imbéciles, 7b ; Songe sucré, 7a ; Viol de corbeau, 7b+ ; Les diamants sont éternels, 7a ; Le vieil homme est amer, 7a-6c (deux longueurs) ; La concierge est dans l’escalier, 7a ; Deverdur, 7a ; Sous les pavés, 7c+ ; Cadeau empoisonné, 7b+, Belle de seigneur, 7a ; Le prophète est sur le parking, 7b+ ; Dévers pervers, 7b+ ; Les caprices d’Anatole, 7c+ ; J’irai cracher sur vos tombes, 7c+ ; TCF, 7a ; La chèvre et le chou, 7c ; Rose des sables, 7a, Le hasard fait bien les choses, 7b ; No man’s land, 7b...
Des voies en 8 : Elixir de violence, 8a, Les mains sales, 8b, Docteur Jacques Hob, 8a ; Petit cali, 8a ; La ouate, 8a ; La mission, 8a+ ; La chiquette du Graal, 8b+ ; Rêve de papillon, 8a ; CTN, 8b ; Fissure Serge, 8a ; La rage de vivre, 8b+ ; Bout’chou, 8b+...
Des dalles : La dérive des incontinents, 6a+ ; Autoroute du soleil, 7c ; Boulevard du rock, 7b ; La quête de l’oiseau du temps, 6b ; Le voyage de l’incrédule, 6b...
Des fissures : La calfouette, 6a ; La Béda (L1), 6a+ ; La Marabounta (L1), 6a ; Imitation granit, 6a ; La conque, 6a-6a (deux longueurs) ; Le condor, 6a+...
Des dévers : Joe Weider’s Rock Principle, 7c+ ; Que fait la résistance, 6c ; Scorpion (L3), 7a ; Le spectre du surmutant, 8b+ ; Le complexe d’Icare, 7c ; Camembert Fergusson, 6c+ ; Courage fuyons, 7a+...
Des voies historiques : La nuit du lézard, 8a+, La polka des ringards, 7c (premier 7c à vue en France par P. Edlinger) ; La Béda (L3), 6a+ sur friends (le toit du film “La vie au bout des doigts”) ; Golot fou, 6b (réalisé plusieurs fois en solo devant photographe ou caméra) ; La bonté du forgeron, 6b (en hommage à Raymond Coulon, pionnier de Buoux et forgeron qui approvisionnait les copains en pitons) ; Cap’tain Crochet, 7b (une voie historique de ce niveau, avec plein de monodoigts) ; La volière (L3), 7b (un solo très osé par David Chambre...) ; La diagonale du fou, 8a (une ligne indémodable) ; Le bombé bleu, ?? (une voie qui résiste à toutes les générations de grimpeurs...) ; Azincourt, 8c (le premier 8c de Buoux et de France, par Ben Moon) ; Rêve de papillon, 8a (le premier 8a féminin par Christine Gambert en 1987) ; Tabou Zizi, 8b (un monument de la taille de prises des années 80...) ; Le Minimum, 8c (une voie toujours aussi dure !)

6 commentaires:

  1. Bonjour,

    Savez-vous où je peux me procurer le topo de Buoux? Est-il en vente à Apt ou ailleurs dans la région?

    Merci d'avance.

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  2. Pas sûr que le topo soit encore disponible. Voir du côté du Vieux Campeur ou encore Espace Montagne à Grenoble ou sur le Web via Amazon...

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  3. Merci pour ces pointeurs. Pour info, Espace Montagne (Grenoble) le vend et ils livrent en Belgique mais c'est l'édition 2004, ce qui m'embête parce que je cherche le nouveau secteur débutant dont vous parlez pour grimper avec ma fille, et vous semblez dire qu'il est assez récent. Le Vieux Campeur vend l'édition 2007 mais ne livrent qu'en France :-( Solution: Leur boutique de Lyon est à 1 km de l'A6 et ils en ont de stock. Donc voilà, arrêt à Lyon sur la route du Sud. Problème résolu :-)

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  4. Heureux d'avoir pu vous aider un peu...

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  5. Le topo est en vente à l'office du tourisme d'Apt.

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  6. bonsoir beaucoup d'infos sur ce site http://www.aptitudes-escalade.com/buoux/

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